
Photo AM Perpignan.

Le Roussillon 1899 24 06 Armand Caillat

reliquaire de la main de Saint Jean Baptiste, Armand Caillat.
Thomas-Joseph ARMAND (1822-1901) fasciné par les chefs d’œuvre de l’art byzantin et par le mouvement néo-gothique mis en place par Viollet-le-Duc se rend à Lyon où il rencontre celle qui deviendra sa femme, Jeanne CAILLAT dont le père possède une fabrique d’orfèvrerie. Attiré par tout ce qui touche au Moyen Age, il étudie le dessin, la peinture et s’intéresse aux couleurs et à l’émail. Ayant hérité de la fabrique d’orfèvrerie de son beau-père, il se tourne vers l’orfèvrerie religieuse qu’il enrichit de nombreuses pièces d’art sacré. Il s’allie à Pierre BOSSAN, l’architecte des basiliques de Fourvière et d’Ars. L’atelier de la montée du Gourguillon à Lyon devient mondialement célèbre et prend le nom d’ARMAND-CAILLAT, ses deux fils travaillant avec lui après avoir étudié aux Beaux arts à Lyon et à Paris. On lui doit, parmi bien d’autres objets et vases sacrés, la couronne de la Vierge de Fourvière, la châsse du curé d’Ars et, plus près de nous, la châsse de l’évêque St Anthelme dans la cathédrale de Belley.
Il meut en 1901, officier de la Légion d’honneur, commandeur de St Grégoire le Grand, chevalier de l’Ordre de St Charles, après avoir été président de l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon, président du conseil d’administration de l’Ecole nationale des beaux-arts de Lyon et officier de l’Instruction publique.