



Peu d’informations sur les masses des consuls que l’on peut voir sur l’aquarelle préparatoire de l’ouvrage de Carrère, autour de 1785. Il s’agissait d’objets en argent matérialisant le pouvoir décisionnel de cette institution “démocratique” créée en 1197. On peut rapprocher ces objets de parade aux bourdons de procession conservés en l’église de Collioure.
Pour ce qui est de la politique, les orfèvres bijoutiers ont naturellement accès aux charges de cinquième consul. En 1755, sont proposés à cette place Bonaventure Vaquer, François Massota ainsi que l’horloger Jean Hubert . Jean Albar (1745-1819) est reçu quand à lui à la charge de consul de Perpignan en 1789. La maison Albar faisait l’angle des rues de l’Argenterie et Jean-Jacques Rousseau côté droit. Parmi les vingt … Continuer la lecture
A la faveur de la loterie romaine tirée à Perpignan en 1762 pour disperser un lot de marchandises de négociants de Montpellier, nous pouvons nous interroger sur la circulation au XVIIIe siècle des productions de joaillerie et de bijouterie de provenance régionale ou bien nationale. Certaines pierres ornant ces bijoux évoquent des contrées lointaines : “une bague à deux cœurs à pierre topaze du Brésil couronnée de trois petits diamants, une … Continuer la lecture
La mode des loteries gagna le royaume de France sous Louis XIV et le Roussillon n’en fut pas exempt. « Le 30 août 1685, le roi fit une petite loterie pour la maison royale, Mlle de Blois eut le gros lot, il y avoit de l’argent et des bijoux dans la loterie, et même quelques billets noirs qui n’étaient que de plaisanterie »[1]. Cet engouement se propagea tout le long du XVIIIème … Continuer la lecture