



Le XVIIIe siècle voit le triomphe de la joaillerie : Le diamant provenait des mines de Golconde en Inde jusqu’à ce que l’on découvre vers 1726-1729 les mines d’Amérique du Sud. Matériau rare, il avait été réservé pendant des siècles aux rois, aux princes et aux trésors de l’Église. Cependant, avec la prospérité qui s’installe en Europe au Siècle des Lumières, la vogue des bijoux se répand au-delà du … Continuer la lecture
Elizabeth Mion de Montrond était l’épouse de Pierre Joseph de Chasal de Montrond commandant de la citadelle de Perpignan. Le notaire fait avec précision la description de ses vêtements et de ses bijoux à son décès, nous renseignant par ce précieux et rare document sur les réalités d’une garde robe noble sous l’Ancien Régime en Roussillon. Elle possédait trente six mouchoirs toile de cretonne mi usés pour poches, cinq fichus … Continuer la lecture
L’épouse du noble Antoine Tabariès de Grandsaignes vivait à Perpignan en plein milieu du XVIIIe s. Cette femme aux revenus aisés possédait une garde robe importante. Le 26 janvier 1763 est effectué l’inventaire de sa maison place de la Loge suite au décès de son mari. Nous pouvons alors connaitre les goûts de cette perpignanaise en matière de belles tenues à la mode. La soie rivalise avec le renouveau des indiennes suite à … Continuer la lecture
Le bourgeois noble Antoine Tabariès de Grandsaignes habitait place de la Loge à Perpignan. Alors que son père était actionnaire de la manufacture royale d’étoffes et bas de soie que Jean Maris avait créé dans cette ville, Antoine avait hérité du titre de seigneur de Grandsaignes. Son inventaire après décès réalisé en 1763 à la demande de sa veuve montre qu’il possédait entre autre 2 gilets en toile de Rouen, … Continuer la lecture
Le secteur de l’habillement mobilise un grand nombre d’artisans. A Perpignan par exemple, en 1767, le corps des boutonniers passementiers et enjoliveurs est composé de 10 maitres, les chapeliers garnisseurs sont 5, il existe 29 marchands drapiers, 19 perruquiers et étuveurs, 7 gantiers ou parfumeurs. On recense aussi 99 maitres tailleurs, fripiers et chaussetiers alors qu’ils n’étaient que 76 en 1762. Le secteur apparaît donc comme florissant au cours … Continuer la lecture
Ce magnifique portrait ornait il y a encore peu un hôtel particulier de Perpignan, ancienne résidence des comtes de Ros et ancien Hôtel de l’Europe.
La fille du comte de Ros perdit son père encore jeune en 1774. Aussi à la mort de sa mère en 1782, un acte fut dressé afin d’inventorier ses biens propres, issus de la maison du comte, rue des Abreuvoirs (hôtel particulier qui devint au XIXe s. l’Hôtel de l’Europe) à Perpignan. Il sera inventorié entre autre un pied et une cage pour un perroquet, les portraits de famille (le baron … Continuer la lecture
Les orfèvres bijoutiers du Roussillon ont fabriqués des claviers ou pinces à jupe en argent avec de longues chaînes de jaseron servant à tenir à portée de main les ciseaux. L’usage du clavier, connu au XVII et au XVIIIème s., se perpétue en Roussillon durant tout le XIXe s., jusqu’en 1900 comme le montre une carte postale représentant une Catalane à la couture. Le clavier est décoré de motifs découpés et ciselés le plus … Continuer la lecture
L’époque de ce portrait est aux frivolités, et à la mode qui se propage dans toute la province de Roussillon. La seigneuresse de Corbère porte une coiffure “à la culbute”, à cause de son agrafe placée avec noeud rouge dans sa chevelure.
Les descriptions de Jean Baptiste Carrère dans le volume des « Voyages pittoresques » consacré à la province du Roussillon, paru chez Lamy à Paris en 1787, présentent un grand un intérêt. Tout d’abord elles sont précises et assorties de gravures. D’autre part, ces descriptions s’inscrivent dans le courant encyclopédique, Carrère était lui-même médecin. Les savants et érudits s’attachent alors à décrire pour chaque « pays » ou province les éléments les plus représentatifs … Continuer la lecture