Les Orfèvres-bijoutiers et le consulat de Perpignan

 

portrait du consul de Perpignan Albar en 1789, Pastel, Musée Rigaud, Perpignan

portrait du consul de Perpignan Albar en 1789, Pastel, Musée Rigaud, Perpignan

Pour ce qui est de la politique, les orfèvres bijoutiers ont naturellement accès aux charges de cinquième consul. En 1755, sont proposés à cette place Bonaventure Vaquer, François Massota ainsi que l’horloger Jean Hubert . Jean Albar (1745-1819) est reçu quand à lui à la charge de consul de Perpignan en 1789. La maison Albar faisait l’angle des rues de l’Argenterie et Jean-Jacques Rousseau côté droit.
Parmi les vingt députés du Tiers Etat de Perpignan en 1789 se trouvait l’orfèvre François Massota, qui habitait au milieu du pâté de maisons s’élevant ente la place des Corts et la rue Rousseau.
L’un des plus importants témoignages de la place sociale occupée par les orfèvres-bijoutiers est apporté par le mandat de maire de la ville de Perpignan que Bonaventure Vaquer, descendant de deux autres orfèvres du même nom, qu’il effectue du 3 décembre 1792 au 27 octobre 1793. Voilà donc un orfèvre révolutionnaire, ce qui prouve l’engagement profond des artisans lettrés pour les nouvelles idées de cette période de transition. Les fameux évènements le conduiront sur l’échafaud le 1er messidor de l’an II après avoir été jugé par le tribunal révolutionnaire dirigé par les conventionnels Milhaud et Soubrany .
Nous trouvons de suite après l’orfèvre Paul Chaudesson parmi l’administration du Directoire.

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