Aux XVIII et XIX e s., il faut faire la distinction entre les bijoux que l’on porte en plein jour de ceux qu’il est d’usage de mettre de nuit pour une réception ou un bal.
En effet si la forme de bijoux ne varie pas, ce sont les matériaux qui vont avoir une incidence sur la partie du jour ou de la nuit où il faudra paraître.
A ces époques déjà lointaines il faut se souvenir que l’on dispose d’un éclairage très particulier de bougies, de lampes à huiles, plus tard de réverbères au gaz, qui procurent une lumière diaphane qu’aujourd’hui nous trouverions bien médiocre.
Pour mettre en évidence un bijou dans de telles conditions, les orfèvres bijoutiers proposaient de replacer les parures de couleurs par des bijoux en « pierres blanches », diamants, strasses, pierres du Rhin ou chrysobéryls montés sur argent. Il fut aussi inventé pour les moins fortunées le bijou en marcassite, en acier facetté ou en fer de Berlin qui dans leur état neuf réfléchissaient parfaitement la lumière.