Perpignan sous le Second Empire d’après un album familial inédit

Grâce à l’extrème amabilité des propriétaires et descendants, voici un aperçu de la mode à Perpignan entre 1860 et 1875, au temps des robes à crinolines puis celui des robes à tournures. La photographie se répand dans les provinces et Perpignan compte des photographes établis et réputés comme Cabibel, Germain ou Bataille.

Ce dernier propose encore dans la presse ses daguerréotypes (Journal des P.O. janvier 1860) mais ce procédé est déjà bien révolu. On constitue alors dans les familles aisées de precieux albums comme celui-ci afin de conserver le souvenir de ses parents, amis et parentèle. La publication des clichés les plus intéressants de cet album complète les connaissances que nous avons sur la société roussillonnaise au milieu du XIXe s. et permet d’en percevoir l’un des aspects les plus subtils, l’apparence.

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4 réponses à Perpignan sous le Second Empire d’après un album familial inédit

  1. Rosa M. Martín i Ros dit :

    La fotografia és un document magnífic per a la història del vestit.
    Gràcies per publicar aquestes fotografies, inèdites. Són molt interessants
    Rosa

  2. josianne cabanas dit :

    Bonjour, Se pourrait-il que la croix portée par la femme photographiée au centre de la rangée de 3, surmontant la rangée où se trouve à droite le portrait de jeune femme en coiffe, se pourrait-il donc que cette croix soit en pierres de couleur ? On a une impression de pierres claires, qui exclurait le grenat… Qu’en pensez-vous ? Josianne Cabanas.

  3. joan lluís mas dit :

    Je ne sais pas pourquoi mais les photos anciennes de personnes m’émeuvent toujours plus que les portraits peints. Peut-être parce que nous avons la preuve formelle que notre imagination ne nous trompe pas; il y a un aspect “témoignage” comme avec les photos de presse. Pouvoir les agrandir sur Photoshop par exemple, et passer en revue tous les détails, est aussi un grand plaisir. Bravo encore pour découvrir et faire connaître tout celà.

  4. Argence Catherine dit :

    A Josiane

    Je ne suis pas une spécialiste, mais les grenats ne sont pas tous foncés. Notamment les grenats anciens. J’en ai moi-même, bijoux de famille dont je ne connais pas la provenance la plus lointaine, dont la teinte est délicate et claire, assez pâle. Il doit exister un terme exact que je suis bien incapable d’exprimer, et vous en demande pardon.

    A Laurent
    Merci pour toutes ces photographies merveilleuses !

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