Portrait peint à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales) de la tante de l’artiste. En deuil, elle porte une robe noire ainsi que la coiffe roussillonnaise sans dentelle, réalisée pour ce genre d’occasions en simple tulle. En fait, avant d’etre le grand sculpteur mondialement connu, Aristide Maillol (1861-1944) a été peintre. C’est même sa première vocation. Il a peint pendant vingt ans avant de commencer à sculpter. Toute sa vie, il mènera les deux activités de front. Dès l’enfance, Aristide Maillol, fils d’une famille de vignerons catalans de Banyuls, ne cesse de dessiner. Il réussit à convaincre sa tante de lui financer des études à Paris. Le jeune artiste rate trois fois le concours d’entrée aux Beaux-Arts, mais il persiste, et la quatrième fois, en 1885, sera la bonne. La grande toile où il peint sa tante résume sa facture austère et son style « sec » de cette époque. On y retrouve une ambiance chère aux symbolistes, comme Puvis de Chavanne, et les thèmes récurrents comme le goût pour la femme mélancolique et les portraits de profil dans la tradition du Quattrocento.
Tens molta raó amb la comparació amb el que dius de la influència de la pintura
simbolista i del Quattrocento.