Cette dame de la noblesse narbonnaise fut dans la fin de sa vie très active auprès des Dames de la Charité de la ville. Ici, le peintre la montre dans sa jeunesse, en coiffe à la chanoinesse, fichu de gaze et croix jeannette.
Marie–Thérèse de Martin était l’épouse de Jean-Baptiste d’
La coiffe à la chanoinesse fait référence à l’ordre religieux du même nom. Cette coiffe possédait de longues barbes qui, croisées sous le menton, étaient ensuite nouées ou épinglées au dessus du crâne. Le visage était ainsi mis en valeur, encadré par l’arrondi des gazes.
Musée de Narbonne, anonyme, vers 1780.