Etat des pierres précieuses, perles fines et autres joyaux attachés à la grande custode de l’église saint Jean, qu’on a retiré le 14 octobre 1774, et donné en garde à monsieur Casedessous, gardien des reliques de la dite église, suivant l’article 6 des conventions, arrêté le dit jour par les sieurs marguilliers, avec le sieur Paul Albar et Antoine Tarbal, orfèvres pour réparer la dite custode.
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Quatre grosses perles fines à la couronne qui est au bas de la croix du sommet de la dite custode
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quatre doublets en perle de verre autour de la couronne dont une améthyste
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quatre pièces de cristal autour de la couronne laquelle est entourée de fils de perles fines moyennes
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….doublets
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une topaze jaune entourée de quatre pierres blanches et deux rouges
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plus bas une pièce ou il a été enchâssé un hyacinthe ou rubis sans être taillé avec neuf perles moyennes autour
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un peu plus bas deux grosses émeraudes de cristal,
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plusieurs tours de perles fines petites autour du globe de cristal où l’on place le Saint Sacrement,
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un support de la partie supérieure de la custode, sur le devant, un chaton avec une agate antique (note dans la marge : Mgr l’évêque n’a pas trouvé à propos qu’on remit à la custode l’agate antique qui représente une divinité païenne.)
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une jonquille d’argent en guirlande aux trois faces de devant avec un agnus (reliquaire) d’or au milieu
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un chaton avec une belle et grosse émeraude, en carré long,
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le globe de cristal ou l’on place le Saint Sacrement
Lesquelles pierres précieuses mentionnées ont été remises en garde au sieur Casedessous, ne seront remises aux orfèvres pour accommoder, qu’en déclarant au bas du présent à mesure qu’ils les recevront. Fait en double à Perpignan le quinze octobre 1774.
Casedessous, Coma-Serra, Frigola, Mathieu, Laplante dit Toulouse, marguilliers.
Tarbal, Albar, orfèvres.
Note que le 24 août 1775, les joyaux ci-dessus mentionnés ont été placés à la grande custode.
Sources: ADPO, 22 J 183.