“La Tradition Catalane” de Gustave Violet (1873-1952)

« Ceux qui connaissent ce pays et qui en ont vraiment vécu la vie catalane, auront été frappés par l’aspect et le caractère de ces vieilles femmes, au foulard noir, au châle noir, évocatrices des choses absentes, et qui, dans la famille, semblent présider au devenir, et dire : ce que vous êtes, nous l’avons été, et vous nous devez d’être ce que vous êtes… Il appartenait à un artiste attentif aux qualités intérieures de la race à manifester ainsi, par une attitude, des réalités d’un émouvant lyrisme. »

Josep Sebastià Pons, 1909

Artiste roussillonnais

Proche de Maillol et de Bourdelle, le sculpteur et architecte Gustave Violet (1873-1952) a été l’un des piliers du mouvement régionaliste roussillonnais. En revenant définitivement au pays, il concrétise son idéal. Il l’imprime désormais dans ses œuvres, retrouvant enfin une pureté rurale sublimée. Artiste complet, Violet propose un art qui le conduit au « réalisme intuitif et profond, si semblable à la vérité[1]». Ami entre-autre du peintre catalan Ramon Casas avec qui il a fait jeunesse à Montmartre, il trouve des attaches à Barcelone qui lui permettent d’exposer à la prestigieuse salle Parès de Barcelone en 1905 avec ses amis artistes Étienne Terrus (1857-1922), Louis Bausil (1876-1945) et Georges Daniel Montfreid (1856-1929). Violet présente de nombreux bronzes à caractère plus moderne que régional, dont la plupart ont été réalisés chez le fondeur catalan Masriera i Campins[2], prouvant les liens forts qu’il cultive avec le milieu artistique catalan autant que parisien[3]. A 36 ans, à la fin de l’année 1909, Gustave Violet expose à Perpignan 29 statues ainsi que des amphores décorées de reliefs féminins. Parmi elles trône « L‘Àvia », appelée aussi « La Tradition catalane ». Cette œuvre grandeur nature montre la réalité physique d’une humble grand-mère catalane. Elle devait à l’origine faire partie d’un immense monument dédié au Génie Catalan dans le but de valoriser les diverses manifestions de la grandeur humaine locale. Le projet fut défendu le 28 décembre 1905 par le poète Albert Saisset, devant la Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales. La Société d’Études Catalanes[4] devait se charger de récolter les fonds destinés à cette entreprise. Le sculpteur proposait un portique grandiose avec des médaillons formant frise et symbolisant le génie créatif local. Ils devaient encadrer l’Àvia placée au centre. Le projet d’ensemble est abandonné à cause de la crise viticole de 1907. La statue centrale est bien réalisée et finalement placée au sein de l’Hôtel de Ville de Perpignan en 1910.

L’Aïeule du peuple catalan

Dès son inauguration, la statue bouleverse les visiteurs. « Ne vous êtes-vous pas senti ému devant la réalité simple de cette figure de femme?[5] » L’œuvre impressionne par sa force d’évocation, ainsi que par ses proportions. Cette présence est manifeste dans le discours d’Édouard Tarrène, maire de Perpignan : « Dans une pose hiératique, les yeux dans le vague, la figure parcheminée portant la dure empreinte que les ans ont buriné par des rides, le front pensif, les mains abandonnées sans faiblesse, mais sans vigueur, l’Aïeule catalane semble poursuivre un rêve. À quoi donc peut-elle rêver ? Les rêveries sont-elles encore possibles à son âge ? Derrière ce front, dénotant une origine plébéienne, mais une intelligence vive et forte, les pensées s’accumulent ; une longue existence en une vision merveilleuse se déroule. C’est l’enfance avec les rondes et les chansons de la petite patrie, de génération en génération pieusement transmises. C’est la jeunesse, avec ses balls, ses coblas, ses goigs joyeux. C’est l’âge mûr avec plus de soucis, l’âge du travail pendant lequel on cueille dans les champs la moisson d’épis dorés, on jette dans les flots azurés les lourds filets tombant de la barque si frêle, on apporte au pressoir, après une journée de dur labeur oublié dans les chants et les rires sonores, les grappes vermeilles d’où s’échappera le vin généreux du Roussillon. C’est enfin la vieillesse avec le cercle de la famille agrandi, les petits enfants écoutant, le soir autour de l’âtre, les légendes du pays, tandis que somnolent à la lueur vacillante du foyer, illuminés et agrandis par le rouge de la flamme, ceux qu’a brisé le travail du jour. Tout cela est dans les yeux de cette aïeule qui a pu si longtemps contempler les neiges éternelles du Canigou, l’infini de la mer, l’immensité de la plaine[6]. »

Réaliste, la statue se veut aussi une allégorie répondant parfaitement aux aspirations du mouvement régionaliste. L’idée première d’exprimer le génie de la « race » est transmutée en évocation d’une Tradition ancrée et séculaire[7].

L’inauguration

Point d’orgue des festivités du centenaire de la Promenade des Platanes, « le dimanche 10 juillet 1910, la SASL a fait à la ville de Perpignan la remise solennelle du monument La Tradition Catalane, œuvre du sculpteur roussillonnais, M. Gustave Violet, membre résidant de notre Société. A cette occasion, une touchante cérémonie, toute catalane, a eu lieu dans la belle salle des Mariages, dont le monument orne le vestibule. C’est sous les traits d’une vénérable aïeule que notre éminent collègue a fait revivre le passé du Roussillon. Les autorités civiles et militaires avaient répondu à l’appel qui leur avait été adressé. Le triomphe du sculpteur avait déjà commencé la veille : dans le beau panorama du square sous la voûte merveilleuse des Platanes, éclairée à une hauteur prodigieuse, Borras et sa troupe du Théâtre catalan de Barcelone, étaient venus nous donner une réédition de l’Arlésienne. M. Violet a emprunté son œuvre à Daudet et l’a burinée dans une très fidèle et magnifique traduction catalane, dont le livret imprimé nous restera comme preuve de son incontestable talent. La cobla de jutglars de la Bisbal était venue à Perpignan tout exprès pour cette double fête. Sa présence à la cérémonie du lendemain fut l’occasion pour nous de l’entendre de plus près, de jouir des douces mélodies qui s’échappent avec un art consommé d’instruments que nous avions presque délaissés. Mais l’aïeule que nous allons fêter n’aurait pas manqué cette musique vraiment catalane qui avait égayé sa jeunesse.[8]»

 

La force évocatrice de l’imposante statue est mise en relief par l’écrivain Josep Sebastià Pons, à l’occasion d’une nouvelle exposition de l’artiste à Barcelone en 1914 où figura une version en bronze[9] : « Une telle œuvre de transfiguration et une telle sagesse ont sûrement agi sur l’esprit de Gustave Violet, lorsqu’il a assis sa vieille de bronze, penché sa figure ridée sous le foulard noir, drapé et ramené le pli du châle noir jusqu’aux genoux où reposent les mains osseuses. Cette femme assise sur le seuil, il l’a appelée la Tradition. Elle est la Tradition, et ce n’est pourtant qu’une femme assise sur le seuil. Comment se peut-il ? C’est que la Tradition ne peut être définie par des attributs qui parlent à l’intelligence. La Tradition est la réalité d’autrefois qui persiste dans le présent : elle est une affection qui veille silencieusement sur les choses présentes ; elle est la vie qui se regarde vivre, et l’âme de nos mouvements et de nos gestes, et une subconscience qui reprend ses droits, une réalité idéale aussi. » Un texte lyrique où l’idéal de Pons, encore jeune homme, enclos désormais cette œuvre d’art dans le plus profond des respects de la part des régionalistes.

D’autres aïeules

Un autre modèle de la statue, exposé au Salon des Artistes français de 1912 sous le titre de l’Aïeule catalane, y est remarqué pour ses qualités plastiques innovantes : « Pour que de semblables sujets nous touchent, il faut qu’ils aient subi une élaboration plastique et qu’ils nous communiquent une sensibilité originale [10]. » Achetée en 1913 par le baron Edmond de Rothschild, la statue est offerte à la Ville de Paris et attribuée au musée Galliéra [11] qui avait déjà exposé des poteries « campagnardes » de Violet. « Un entrepositaire intelligent M. Farmer, s’est fait pour le public parisien, le dépositaire de fabriques provinciales. C’est la recherche de poteries campagnardes, d’un prix minime, mais dont une tradition ininterrompue a conservé les formes souvent très pures. En dehors même de ces formes, c’est faire connaître parfois, pour la variété même des provenances, qui fait la diversité des matières, une céramique d’une saveur singulière, qui semble n’attendre qu’un artiste pour acquérir toute sa valeur. Cet artiste s’est trouvé pour les poteries Sant Marti dans les Pyrénées-Orientales, M. Gustave Violet en a tiré des vases et des figures du plus grand caractère[12]. » 

Vase de G. VIOLET des collections du musée Galiera - OGAL228

Vase de G. VIOLET des collections du musée Galliera – OGAL228

Revue Art et industrie

Revue Art et industrie

L’exposition de 1914 à la salle du Fayans Català de Barcelone fut aussi saluée avec éloquence par la critique barcelonaise, et vint placer Violet au niveau des maîtres sculpteurs catalans tel que Josep Clara (1878-1958), proposant au passage que la ville de Barcelone achète l’Àvia rossellonesa comme hommage au talent du sculpteur catalan de France[13]. Le chauvinisme de l’artiste est à son comble comme le prouvent ses propos : « J’envoie la statue de la vieille Catalane « la Tradition ». Je compte intriguer pour la faire acheter par la Junte des beaux-arts de Barcelone. Je considère que sa place est là et je ferai beaucoup de sacrifices pour qu’elle y soit. J’y tiens parce que je suis Catalan, et Catalan du Roussillon. Il faut que les artistes de là-bas voient ou puissent voir que le seul sculpteur vraiment catalan est de ce côté des Albères. J’y tiens aussi parce que l’effet produit dans notre pays pourra entraîner la commande du groupe la Montagne, la Plaine et la Mer, qui n’est pas encore faite. J’y tiens enfin parce que ce sera la première bordée que je vais tirer contre nos faux artistes catalans qui cherchent leurs types dans les Estudiantines[14] et au boulevard Montparnasse et faussent la vision de nos compatriotes[15]. »Violet fera finalement don de la statue en terre cuite en 1920 au Musée National d’Art de Catalogne[16]. Il réalisera également une série de petits modèles en céramique pour les amateurs.

La figure tutélaire de l’Àvia demeure ainsi le plus éloquent témoignage de l’habillement des Catalanes âgées, elles qui portaient avec une grâce infinie le mocador. C’est encore elle, ou une de ses sœurs qui transparaît dans la prose de Pau Berga[17] (1866-1948) : « Je l’ai connue aussi, peu d’années de ma jeunesse, la mémé Augustina de la casa pairal. Menue comme une jeune fille, elle était très vive et sensée. Bonne grand-mère, je te vois à la basse cour, du travail vois s’il n’en manque ! Déjà elle remonte peu à peu l’échelle, que les bûches crissent à plein bras. Tu es là et je te regarde… Tu ne portes ni coiffe de dentelle, ni robe de brocart, tu portes un bonnet noir piqué de points, sur tes épaules se croisent les pointes d’un mouchoir ; tu as choisi pour tes jupes de la serge de couleur sombre. Et demain tu iras à la grand-messe avec la capuche en visière, sur ton visage fripé, et elle te descendra jusqu’au milieu du corps. Ainsi tu achèves à l’église ta pénible semaine : prier Dieu est ton repos. Là, tu ne penses pas qu’au plus profond de l’armoire sont les Flandres anciennes, les boucles d’oreilles ; le châle-tapis, la robe de mariée. A la messe ! Où chantres et vicaire aujourd’hui rythment le latin et…courageuse et sainte femme ! Ton mari t’a bien pleuré ! [18] »

Vie de la statue

Dès les années 1920 la statue est objet d’une quasi vénération. Le visiteur passe de la Méditerranée de Maillol en pleine lumière, à la Tradition catalane postée dans une ambiance de quasi obscurité. « Le vestibule de la salle des mariages de la salle Arago est un véritable temple, c’est là qu’aux pieds de l’Àvia de Violet, s’allume annuellement la lampe du souvenir. Quel symbolisme dans cette vielle Catalane « de mocadors negres » !  Quotidiennement les couples qui viennent de s’unir défilent sous le regard indulgent de la Tradició. Sur cette face ridée où le sculpteur a mis une douceur infinie passent parfois les lueurs fugaces du Souvenir [19]. » Encensée par le félibrige roussillonnais, elle prend place lors des seconds jeux floraux du Genet d’Or en 1925 dans le cérémonial du « dépôt de la Flor natural à la falda de l’Àvia » par la reine, accompagnée des mainteneurs et des lauréats[20]. En 1926, le geste prend de l’ampleur : « On se presse, on crie, on veut voir, la foule envahit les abords de la place de la République comme aux jours de grande liesse. C’est maintenant la joie de la rue, la joie de la foule roussillonnaise, cette joie emplira de sa rumeur tout le parcours du cortège. Elle ira « crescendo » jusqu’à l’Hôtel de Ville où les gens se recueilleront un moment pour l’hommage à l’Àvia. La Loge est noire de monde, les balcons sont garnis, on applaudit à tout rompre. Car l’hommage à la « Tradició » est le complément sentimental à la fête. L’instant est vraiment émouvant. Cette année le cortège traditionnel prit une ampleur immense du fait que de charmantes Arlésiennes le grossirent [21]. »

Consistoire des jeux floraux autour de la statue, années 30, Fonds Grando, BU Perpignan.

Consistoire des jeux floraux autour de la statue, années 30, Fonds Grando, BU Perpignan.

En 1930, P. Francis-Ayrol évoque « la joie du peuple qui sent, qui renaît, du peuple qui n’oublie pas malgré les assauts d’un modernisme émollient. Il y a encore dans notre vieux Roussillon des gens qui se souviennent de leur grand-mère. Elle ne parlait pas très bien français, mais en sa langue elle leur disait des choses surannées, des choses saintes. Au cours de ces heures que, chaque année, la Colla ou le Genêt d’Or tissent pour nous et qui font battre plus vivement le cœur, nos compatriotes ont revu leur àvia, ils l’ont entendue par la voix de Grando, elle leur est apparue bonne et souriante, un peu triste, peut-être. Elle leur a dit : Fills, elle leur a dit : Manyacs, comme autrefois. Elle a tressailli aux chants de Morera : « Escolteu l’Àvia, mare, mare… » Elle a vu les siens, tous les siens, attentifs et recueillis : un fastueux cortège, des bannières, des couleurs : celle de la Terre, elle a entendu des chants : ceux de la Terre. Elle a vu, elle, humble femme de « mocador negre », une Reine qui parlait comme elle, s’incliner devant sa sainte image, baiser sa falda et y déposer des fleurs. Elle a vu, Catalogne symbolisée par le ciseau d’un artiste, tout un peuple venu de toutes les régions de langue catalane : « Catalunya, València, Mallorca i Rosselló », fraternellement unies au Languedoc et à la Provence, défiler à ses pieds, fervents et pieux comme en un temple. Elle a assisté à l’explosion d’une renaissance qui s’affirme incontestablement grâce à des hommes tenaces, forts et portant en eux des vertus constructives. Voilà ce qu’a vu l’Àvia[22]. » En 1937, François Tresseres secrétaire perpétuel des Jeux floraux indique que dès leur création, « nous étant inclinés devant l’Àvia, qui rêve aux portes de l’antique salle, devant le patio municipal, nous fîmes le serment de conquérir les âmes à la Beauté et de donner une expression constante à la Tradition. Que de chemin parcouru depuis le clair après-midi, où une jeune reine coiffée du bonnet catalan souriait à nos débuts[23]

Horace Chauvet (1873-1962) qui se considère lui-même comme folkloriste, indique le lien qui désormais unit le concours de poésie à la statue, dans le rituel des Jeux floraux :

« Le folklore n’est pas nécessairement archaïque. On fabrique chaque jour du folklore. Ainsi s’est installé dans le folklore roussillonnais l’institution maintenant coutumière d’une reine des Jeux floraux des genêts d’or. Quinze fois les genêts ont refleuri sur nos coteaux ensoleillés, et quinze reines, choisies parmi les plus printanières, ont présidé à Perpignan la fête des poètes français et catalans. Et, pour clore les Jeux floraux sur un symbole, chacune d’elles est allée déposer des fleurs sur les genoux de l’Àvia aux mains ridées, qui évoque la tradition au péristyle de la salle des mariages de l’Hôtel de Ville[24]. »

Hommage à l'Avia, Jeux floraux du Genet d'Or, années 1950, fonds C.Grando, BU Perpignan.

Hommage à l’Avia, Jeux floraux du Genet d’Or, années 1950, fonds C.Grando, BU Perpignan.

Laurent FONQUERNIE

[1]Pons, J.S.,« L’art du sculpteur céramiste Gustave Violet », La veu del CanigóCanigó, 23 juillet 1914, p.230.

[2]Víctor Masriera avait créé la fonderie Masriera i Campins en 1900 au 51 de la rue Ferran à Barcelone.

[3]L’Illustracio Catalana, 28 mai 1905.

[4]Cette association régionaliste a été fondée par Jean Amade et publie, à partir de 1907, une revue mensuelle bilingue consacrée à la valorisation de la culture locale intitulée Revue catalane.

[5]Foissin, A., « exposition de sculptures et céramiques catalanes des ateliers de Sant-Marti », Revue catalane, n.37, 15-01-1910,, p.13.

[6]Revue Catalane, 1910.

[7]Sur Jean Amade, voir l’article de Christian Camps dans SASL des PO, volume XC, 1982, pp.129-145.

[8]SASL des PO, N.51, 1910, p.507.

[9]Il est à remarquer que la statue de Perpignan est en plâtre peint, à la façon d’un faux bronze. L’autre aïeule en grès exposée en 1912 au Salon de la société des artistes français a probablement été cuite a Sant Marti de Prades ou par la société Émile Muller et Compagnie à Ivry-sur-Seine . Enfin une autre version en grès se trouve dans les réserves du Musée d’Art de Catalogne sous le titre : La vídua, datée 1912. Il s’agit d’une donation de l’auteur en 1920.

[10]Gazette des beaux-arts : courrier européen de l’art et de la curiosité, juillet 1912, p.47.

[11]Le Conseil de Paris accepte la donation en 1913 : vu le mémoire, en date du 19 novembre 1912, par lequel M. le Préfet fait connaître que M. le baron Edmond de Rothschild offre à la Ville de Paris une statue en grès «Aieule catalane », du sculpteur Gustave Violet.

[12]Art et industrie : revue mensuelle illustrée, janvier 1912.

[13]L’Illustració Catalana, 15 mars 1914, photo pleine page.

[14]Groupe de guitaristes se produisant en costume catalan, à la mode durant la Belle Époque.

[15]Lettre de Violet adressée à Pons, 1918, citée par Barba-Cufi, M.P., Gustave Violet, l’humain au cœur d’une œuvre, éd. Talaia, Perpignan, 2015, p. 72.

[16]MNAC 01 00007.

[17]Perez, V., Pau Berga, présentation et anthologie, édition de l’Olivier, 2005.

[18]Berga, P., « Als meus vells », Revue Catalane, 1910, p.459. « També l’he coneguda pocs anys de ma infantesa, la graneta Agostina, de la casa pairal. Menuda igual que nina, era molt viva i entesa. Bona àvia, te sento al cortal, De feina vés si’n manques !… Ja l’escala remuntes poc a poc. que rossegues tirolls a ple braçat. Aquí estàs, i te miro…No duus cofa de puntes, collar, ni roba de brocat ; portes una tupina picadeta de mosques ; damunt ton pit s’encreuen els caps d’un mocador ; has llestat per faldilles sarguill de colors fosques. I demà a la missa major iràs amb la caputxa que’t farà barbacana sus la cara pansida i te baixarà a mig cos. Aixi clous a l’esglèsia ta penosa setmana : pregar a Déu es ton repòs. Ja ni tant sols hi penses, que al bell fons de l’armari hi han flandres antigues, penjants, xala-tapi, roba nupcial. A missa ! que cantors i vicari avui repiquen lo llatí !… Valenta i santa dona ! Bé te va plorar l’avi !

[19]L’Éveil Catalan, 5 juin 1926.

[20]Lors de la première édition des jeux, le bouquet de fleurs des champs aura lieu au pied du buste d’Oun Tal, en fin d’après-midi.

[21]L’Éveil Catalan, 5 juin 1926.

[22]Francis-Ayrol, P., « Compte-rendu des fêtes littéraires du 24 et du 25 mai 1930 », L’Éveil Catalan, 1930.

[23]Tresseres, F.,  « Compte-rendu des fêtes littéraires », L’Éveil Catalan, 1937.

[24]Chauvet, H., Folklore du Roussillon, Imprimerie du midi, Perpignan, 1943, p.208.

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