Une des industries roussillonnaises : les Grenats de Perpignan

Article paru dans La Dépêche (Toulouse) le 08 août 1922. Il reprend en grande partie l’article écrit par Joseph Charpentier quelques années auparavant.

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Une réponse à Une des industries roussillonnaises : les Grenats de Perpignan

  1. Courtet dit :

    La composition chimique du grenat (almandin) employé dans la bijouterie roussillonnaise est un peu plus étoffée que ce qui est indiqué en page 2 du document. L’almandin a pour formule chimique Fe3Al2(SiO4)3 avec parfois la présence d’éléments de trace tels le titane, le calcium, le manganèse et magnésium. De plus il ne s’agit là que d’une variété de ce minéral qui compte 2 séries : Pyralspite et Ugrandite. La première regroupant le Pyrope, l’Almandin et la spessartite -ce sont les grenats dits “alumineux”- la seconde regroupant l’Uvarovite, le Grossulaire et l’Andradite -ce sont les grenats dits “calciques”-. A cela s’ajoutent différentes sous-variétés telles, par exemple, le Démantoïde qui est une andradite verte colorée par la présence de chrome, l’hessonite qui correspond à un grossulaire coloré par le manganèse… En fait, il n’y a pas “un grenat” avec une composition chimique type, mais “des grenats” avec de nombreuses combinaisons possibles qu’il serait long de détailler ici.

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