Archives de catégorie : Bijouterie d’Ancien-Régime roussillonnaise

La couleur noire pour signifier le deuil apparaît au XVIIe siècle. En Roussillon deux tenues semblent se distinguer chez les femmes : celle du deuil de cérémonie et celle du deuil au quotidien.  Pour le deuil de cérémonie, les Roussillonnaises portent des coiffes noires de taffetas (1) qu’elles se procurent chez les marchands d’habits(2). Elles les agrémentent de garnitures de dentelles, rubans et fleurs de tissus noirs(3). Vient ensuite l’habit, c’est à dire le … Continuer la lecture →

Trois chemises, deux d’étoupe de chanvre et une de lin, une camisole de papeline minime, une camisole avec jupe de sargette, une busquière dit bandefer d’estamine noire, une paire de poches de femme de toile grise, une paire de bas de coton, deux mouchoirs l’un en Rouen, l’autre en mousseline rayée, une coiffe de Rouen garnie de mousseline, un pam d’étamine noire, une bouteille d’eau de la reine de Hongrie … Continuer la lecture →

Une croix d’or garnie de six grenats avec son cœur aussi garni d’un grenat, deux fils de petites perles fines et grenats, un cœur d’or avec une image de Notre dame de Montserrat, deux pendants d’oreilles d’or garnis de perles fines à la catalane dont l’un a une pierre détachée qui se trouve avec un autre cœur d’or attaché au bout du dit pendant, deux boucles d’argent, huit grenats propres … Continuer la lecture →

Originaire de Solsona (diocèse d’Urgell), ce religieux dominicain fut présent au concile de Trente pour seconder l’évêque de Gérone, (Girona en catalan) puis nommé sur le siège d’Elne par le roi Philippe II en 1568. Il administra de façon remarquable de diocèse et eut une vie exemplaire. Le 5 mars 1578, il meurt à Perpignan des suites de la pierre. Son corps est transporté dans la cité épiscopale ou il sera … Continuer la lecture →