



Le bijou en filigranne or ou argent est constitué de fil tiré, assemblé de manière à former des jours. L’artisan compose son ouvrage une fois son dessin tracé, il soude ensuite délicatement les parties sans former des masses de soudures qui alourdiraient l’ouvrage. Le terme de filigrane vient de l’italien et signifie composé de fils et de grains. Cette technique était très appréciée sous Louis XIV et servait aussi à fabriquer des objets … Continuer la lecture
On a fabriqué au cours du XIXe siècle à Perpignan des bijoux alliant l’or et l’argent selon une technique dite bi-métallique avec une parfaire soudure entre les deux métaux. Il s’agit principalement de boucles d’oreilles avec roses de diamants. En effet l’usage des couleurs ne permettait pas de monter le diamant sur de l’or jaune et l’on faisant alors des chatons en deux parties, celle coté pierre en argent et … Continuer la lecture
En bijouterie, c’est une feuille de métal colorée ou non qui, placée sous une pierre, en augmente l’éclat. Pour la technique du Grenat de Perpignan, le paillon est une feuille d’argent battue recouverte d’un coté de la couleur voulue selon la pierre à monter. On trouve donc d’anciens paillons de couleurs variées. La colorisation de l’argent battu semble assez complexe et il s’utilise aujourd’hui bien à regret des paillons “fantaisie”. … Continuer la lecture
La maison Thubert et Massé semble très interessante déjà dans son intitulé : “Au vrai bijou de Perpignan”. Cet établissement a été fondé en 1883 comme fabrique de bijoux grenats, topazes d’Aurillac et pierres de couleur. Il était situé au 13 rue de la Fusterie à Perpignan. On conserve à la bijouterie Calvet à Prades des factures des années 1916-1917 faisant état de la hausse des prix sur les bijoux … Continuer la lecture
Auguste Gary, horloger bijoutier actif à Perpignan dans la seconde moitié du XIXe s. Il remporte de nombeuses médailles, Perpignan en 1890 et 1891, Genève au Concours international, probabalement pour des montres de précision.
Début 2003, la statue a été découverte au fond d’un placard de la grande sacristie de la cathédrale de Perpignan, démontée en deux parties et sans aucun habit. De minutieuses recherches dans les placards des sacristies ont permis de mettre la main sur des lots épars de vêtements qui semblaient tous correspondre à ceux de la Vierge, des robes mais aussi des vêtements de dessous ou des tabliers. Par … Continuer la lecture
Les boucles d’oreilles de formes variées furent à la mode sous la Restauration, comme ces pendants bimétalliques en argent et or avec des roses de diamants. Les bijoutiers de Perpignan ont produit de nombreux modèles similaires à ceux présentés ici en relation avec un portrait de Catalane (Casa Pairal) du milieu du XIXe s.
Cette charmante miniature de la fin de l’Empire, début de la Restauration montre une jeune Catalane en costume roussillonnais, avec coiffe, fichu et parure composée d’un collier à grains et de boucles d’oreilles à pendeloque.
Cet exemple, s’il n’est pas de fabrication roussillonnaise, démontre l’ouverture de ce territoire aux influences de la mode par différents biais, cadeau prestigieux, voyage à la capitale, gravure de modes… En 1839, le Duc et la Duchesse d’Orléans traversent le département pour rejoindre Port-Vendres où le fils aîné de Louis-Philippe va embarquer pour rejoindre l’Algérie. Partis de Bordeaux, ils se rendent à Perpignan en suivant la route des Corbières. Le … Continuer la lecture