



Les orfèvres bijoutiers du Roussillon ont fabriqués des claviers ou pinces à jupe en argent avec de longues chaînes de jaseron servant à tenir à portée de main les ciseaux. L’usage du clavier, connu au XVII et au XVIIIème s., se perpétue en Roussillon durant tout le XIXe s., jusqu’en 1900 comme le montre une carte postale représentant une Catalane à la couture. Le clavier est décoré de motifs découpés et ciselés le plus … Continuer la lecture
L’avènement de l’Empire sonne le glas des excentricités de la période précédente. Un costume sobre et élégant s’impose aux adeptes de la mode parisienne, costume ayant désormais les caractéristiques morales attendues. La mode se répand plus facilement auprès des classes populaires du fait du cout peu onéreux des toiles fines de coton ou des indiennes. Le châle en cachemire va faire son apparition et la coiffe « catalane » adopte alors sa … Continuer la lecture
A l’extrême fin de l’Ancien-Régime, les portraits de Catalanes étudiés montrent soit des femmes portant le costume « traditionnel » composé du caraco tel les femmes du portrait de la famille Maurin, soit le caraco court à la spencer à la mode comme chez la Perpignanaise de Gamelin(Musée des Beaux Arts de Carcassonne). Toutes arborent ostentatoirement une grande coiffe de mousseline avec une passe aux bouts retombant sur les cotés. La mode néo-classique … Continuer la lecture
Les spécificités ne concernent pas uniquement le costumes féminin puisque : « L’habit des paysans consiste en un gilet croisé rouge, bleu ou de quelque autre couleur, sur lequel ils portent une veste ou une camisole de drap brun. Ils ceignent le bas de leur ventre avec une bande très large de serge bleue ou rouge, qui fait plusieurs tours. Ils portent sur la tête un bonnet de laine rouge ». Le … Continuer la lecture
L’auteur Carrère explore un autre domaine géographique, extra-muros de Perpignan et de la plaine du Roussillon, et encore plus représentatif d’une manière vernaculaire de s’habiller : « Le costume des femmes du Capcir et de la Cerdagne est différent de celui du reste de la province. Elles couvrent leur tête d’un filet ou réseau de fil ou de soie de couleur, ou bien d’une simple mousseline, que n’en recouvre que la moitié, … Continuer la lecture
Née à Perpignan le 20 avril 1754, Elisabeth Campagnac est baptisée le 27 avril de la même année paroisse Saint Jean. Elle est fille du négociant Pierre Campagnac et d’Elisabeth Bertran. Son parrain est Pierre Campagnac, négociant de Cazouls-lès-Béziers. Elle porte la coiffe et les bijoux à la mode en Roussillon entre 1790 et 1800. On notera la croix badine en argent avec ses chaines en or, les bagues à … Continuer la lecture