La remobilisation des bijoutiers en 1990: L’association Le Grenat de Perpignan

Les années quatre-vingts sont en France au début d’un processus de sensibilisation au patrimoine et à l’identité, et le Roussillon suit cette évolution des mentalités. Une partie du syndicat des bijoutiers se démarque par la spécificité de son travail issu de la tradition locale. En créant l’association « le grenat de Perpignan » en 1990-1991, et en faisant de ce savoir faire artisanal une marque déposée, les bijoutiers traditionnels ont alors entamé … Continuer la lecture

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Un artisanat en péril (1950-1980)

Le travail des artisans bijoutiers roussillonnais connaît aujourd’hui une véritable résurrection.  En 1926, un bijoutier témoigne au contraire : “…qu’il est pénible pour tous de constater que notre bijou traditionnel, tel le costume et la coiffe catalane, est en train de perdre de sa vogue et de sa mode. Les causes en sont faciles à rechercher, l’évolution de la mode, l’esprit régionaliste qui s’atténue, le besoin de paraître davantage et enfin … Continuer la lecture

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Joseph Mourat, orfèvre bijoutier de Perpignan

Au milieu du XIX° siècle, nous avons une description très précise de l’atelier du bijoutier Joseph Mourat, 20 rue de l’Argenterie, le 1er mai 1858 : un établi à 7 places, plus une place séparée, un laminoir, un soufflet de forge, une pendule, une paire de balances, huit ciseaux, trois pinces rondes, 12 pinces plates, 5 précelles, une pince à couper, 4 pinces à coulant, un étui à main, une boite … Continuer la lecture

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L’atelier catalan au XVIIIe s.

Au XVIII° siècle l’atelier n’est pas séparé de la boutique et la production s’expose dans de petites vitrines comme cette montre (vitrine) avec sa vitre pour tenir les joyaux d’orfèvrerie (ADPO, 10Bp355, n°151). Chez Gouzy, en 1710, le notaire parle d’une “cage à mettre à la fenêtre de la boutique.”. L’atelier est obligatoirement ouvert sur la rue par une porte ou bien une fenêtre comme le stipulent les statuts du corps de … Continuer la lecture

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Intérieur de l’atelier d’Antoine Gouzy à Perpignan en 1710

Un acte notarié conservé aux Archives Départementales des Pyrénées-Orientales permet de voir très précisément un atelier d’orfèvre bijoutier sous l’Ancien Régime. Nous sommes chez l’orfèvre Antoine Gouzy le 23 janvier 1710, place dels Corts à Perpignan.  Dans la boutique de la dite maison :  2 tabourets de paille usés, 2 troncs ou tours pour tenir les enclumes, l’une grande l’autre médiocre, Item une enclume et un tast, 18 marteaux entre grands, … Continuer la lecture

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La tradition du filigrane

Le bijou en filigranne or ou argent est constitué de fil tiré, assemblé de manière à former des jours. L’artisan compose son ouvrage une fois son dessin tracé, il soude ensuite délicatement les parties sans former des masses de soudures qui alourdiraient l’ouvrage. Le terme de filigrane vient de l’italien et signifie composé de fils et de grains. Cette technique était très appréciée sous Louis XIV et servait aussi à fabriquer des objets … Continuer la lecture

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Les productions bimétalliques

On a fabriqué au cours du XIXe siècle à Perpignan des bijoux alliant l’or et l’argent selon une technique dite bi-métallique avec une parfaire soudure entre les deux métaux. Il s’agit principalement de boucles d’oreilles avec roses de diamants. En effet l’usage des couleurs ne permettait pas de monter le diamant sur de l’or jaune et l’on faisant alors des chatons en deux parties, celle coté pierre en argent et … Continuer la lecture

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Le paillon dans la bijouterie traditionnelle

En bijouterie, c’est une feuille de métal colorée ou non qui, placée sous une pierre, en augmente l’éclat. Pour la technique du Grenat de Perpignan, le paillon est une feuille d’argent battue recouverte d’un coté de la couleur voulue selon la pierre à monter. On trouve donc d’anciens paillons de couleurs variées. La colorisation de l’argent battu semble assez complexe et il s’utilise aujourd’hui bien à regret des paillons “fantaisie”. … Continuer la lecture

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Saint-Esprit d’Aurillac fabriqué à Perpignan

Depuis longtemps le travail de bijouterie du Massif-Central et celui du Roussillon ont trouvé de grandes similitudes. C’est pour celà que des bijoutiers de Perpignan ont pu recevoir des commandes de bijoux spécifiques au marché auvergnat comme le Saint-Esprit. On citera comme exemple les commandes passée par la maison Camps, rue du Consulat à Aurillac auprès de F.Marcé, bijoutier 8 rue Messonier à Perpignan dans les années 1950.

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THUBERT frères et MASSE bijoutiers à Perpignan

La maison Thubert et Massé semble très interessante déjà dans son intitulé : “Au vrai bijou de Perpignan”. Cet établissement a été fondé en 1883 comme fabrique de bijoux grenats, topazes d’Aurillac et pierres de couleur. Il était situé au 13 rue de la Fusterie à Perpignan. On conserve à la bijouterie Calvet à Prades des factures des années 1916-1917 faisant état de la hausse des prix sur les bijoux … Continuer la lecture

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