Portraits de Théodore Guiter et de son épouse Pauline Massot.

Theodore GUITER (1797-1875)

Theodore GUITER (1797-1875)

Le 19 décembre 1821, Théodore Guiter (1797-1875), notaire de Perpignan épousa Pauline Massot (1796-1879).

Pauline Massot, l'épouse de Théodore Guiter

Pauline Massot, l’épouse de Théodore Guiter

Théodore Guiter fut représentant à l’Assemblée nationale en 1848, 1849 et 1871. Il est né à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 15 février 1797, mort à Paris le 22 mars 1875, fut secrétaire de M. Destutt de Tracy, et succéda à son père comme notaire à Perpignan.

Il se signala de bonne heure par ses idées libérales et son opposition au gouvernement de Louis-Philippe, contribua à la création du journal l’Indépendant, assura l’élection de son beau-frère Arago en 1846, et, après la révolution de février, fut nommé commissaire du gouvernement provisoire dans les Pyrénées-Orientales, où les passions politiques se donnèrent un moment libre carrière.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant des Pyrénées-Orientales à l’Assemblée constituante, le 2e sur 5, par 31,445 voix sur 86,773 votants et 45,700 inscrits. Il prit place à gauche, fit partie du comité de l’administration et vota pour le bannissement de la famille d’Orléans, pour le décret sur les clubs, contre les poursuites contre L. Blanc et Caussidière, pour l’abolition de la peine de mort, pour l’impôt progressif, contre l’incompatibilité des fonctions, pour l’amendement Grévy, contre la sanction de la Constitution par le peuple, pour l’ensemble de la Constitution, contre la proposition Rateau, contre l’expédition de Rome.

Réélu à la Législative, le 13 mai 1849, par le même département, le 4e et dernier, avec 20,424 voix (32,466 votants, 47,330 inscrits), il y fut l’adversaire de la majorité conservatrice et de la politique personnelle du prince-président, et, après le 2 décembre, fut éloigné un moment de France et se réfugia en Savoie.

De retour à Perpignan, il se mêla peu de politique jusqu’aux élections de 1869, époque à laquelle il se présenta, dans la 1re circonscription de l’Ardèche, comme candidat de l’opposition démocratique ; il échoua, au second tour de scrutin, avec 12,176 voix, contre 15,598 au général Dautheville, candidat officiel.

L’année suivante, il fit une vive opposition au plébiscite. Il entra au parlement après la guerre franco-allemande, élu, le 8 février 1871, représentant des Pyrénées-Orientales à l’Assemblée nationale, le 2e sur 4, par 22,562 voix sur 29,916 votants et 54,120 inscrits; il prit place à gauche, vota contre la paix, contre le 24 mai, contre la démission de M. Thiers, contre la prorogation des pouvoirs du Maréchal, pour la dissolution, pour la proposition du centre gauche, et mourut avant la fin de la législature.

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