Armand Praviel, la Provence.

Avignon par JM Sain (1853 1908)

Avignon par JM Sain (1853 1908)

Article publié dans Le Cri catalan de juillet 1912. Armand Praviel, né à L’Isle-Jourdain (Gers) le 13 octobre 1875 et mort à Perpignan (Pyrénées-Orientales) le 15 janvier 1944, est un poète, journaliste, critique littéraire, comédien et romancier français. À 24 ans, il adopte une cape noire doublée de velours rouge, qu’il ne quittera plus jamais. En 1895 il écrit ses premiers poèmes, qui sont publiés en octobre 1907. Alors qu’il joue une pièce de théâtre à Montauban, il rencontre Marguerite Duval, qu’il épouse à Reims. En 1897, il fonde à Toulouse la revue littéraire l’Âme Latine1 dont il sera directeur jusqu’en 1910, quand la revue fut reprise par la Revue des Pyrénées. En 1910, il est élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux, où il est reçu par le Marquis de Panat, châtelain del’Isle-Jourdain. Pendant la Première Guerre mondiale, le lieutenant Armand Praviel est fait prisonnier par les Allemands. Il profite de cette inactivité et de son statut d’officier pour lire l’intégralité de l’œuvre de Balzac et pour écrire son premier roman, qui eut un succès considérable. Sa femme, à la santé précaire, le quitte en 1929. Il meurt à Perpignan, chez son gendre, le 15 janvier 1944, et inhumé, comme son testament le stipulait, dans sa vieille cape noire. Ses cendres sont transférées dans le caveau familial du cimetière de l’Isle-Jourdain en octobre 1945.

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