



Des occasions encore plus importantes obligent à des tenues qui sortent de l’ordinaire, comme la réception du duc et de la duchesse d’Orléans à Perpignan le 10 septembre 1839. De jeunes personnes vêtues de bleu et de blanc ont offert à la Préfecture des fleurs à la princesse royale. On possède une gravure des costumes très parisiens de ces jeunes gens. Après un diner de 80 couverts, leurs altesses se sont … Continuer la lecture
Arrivée à Port-Vendres à bord du bateau vapeur Le Mercurio en 1842, la reine fut reçue à l’Hôtel de la Préfecture de Perpignan. Elle ne voulut recevoir d’honneurs, mais participa à quelques diners. Le général de Castellane dit d’elle : « sa figure est jolie, elle est femme d’esprit. Comme elle a beaucoup d’embonpoint, elle parait petite ; son embonpoint est d’autant plus frappant qu’elle ne porte pas de corset. » Quittant Perpignan le 20 octobre 1842, … Continuer la lecture
A son arrivée à Perpignan, le général de Castellane s’installe à l’hôtel de l’Europe. « je comptais rester à l’Hôtel de l’Europe, ne pensant pas séjourner plus d’un mois à Perpignan, le mois changea en quatorze ans. Il en est ainsi souvent des prévisions humaines ». La période est alors très tendue, ce qui n’empêche pas le général d’organiser son premier bal, « où avec les deux cents officiers de la garnison, il … Continuer la lecture
Au XIXe s. les festivités et les bals sont pour les Catalanes autant d’occasion de se montrer parées de la plus belle robe et des plus beaux bijoux. Voici ce dont se souvient, vers 1810 l’écrivaine Amable Tastu dans son récit intitulé “Les danses roussillonnaises”, publié à Paris en 1842: “Les danses en Roussillon ont lieu aux fêtes patronales du village ou de la paroisse de la ville ; le matin, à l’issue … Continuer la lecture
aux grisettes de Perpignan Epitre dédicatoire Anonyme, vers 1840 Archives départementales, fonds Ducup de Saint Paul. Gentilles grisettes, l’ornement de ma ville natale, mon livre et moi, nous tombons à vos pieds. Prenez ce livre, feuilletez le de vos doigts potelés, il a été fait pour amuser vos loisirs. L’héroïne du roman est une de vos compagnes, l’auteur un de vos compatriotes, les lieux de la scène sont ceux … Continuer la lecture
Le département des Pyrénées Orientales se compose de l’ancienne province de Roussillon, de la Cerdagne française (deux territoires catalans) et d’un territoire de culture occitane : les Fenouillèdes, dont le costume est à rapprocher de celui du département de l’Aude. – Les costumes traditionnels catalans Les années 1830 voient naître un grand nombre de lithographies qui s’attachent à décrire les costumes et les types locaux. En 1833, A. Bayot imprime chez … Continuer la lecture
Portrait de jeune homme Photographie peinte, vers 1850-1860. Collection particulière. Sous la tenue sombre qui va caractériser le costume masculin du XIXe s., on peut apercevoir un gilet aux couleurs bariolées avec la chaine de montre ainsi que ce qui semble etre un monocle. Au doigt on notera une bague en grenat, les bagues d’homme à pierres de couleur étaient alors à la mode.
Portrait d’une Catalane anonyme, vers 1845. Collection particulière. Dans cet interessant portrait de “grisette”, nous pouvons noter le port du châle carré à grande réserve noire, la coiffe en linon brodé ainsi que les bijoux: chaîne jaseron avec fermoir empierré et boucles d’oreilles en or et grenat de Perpignan.
Portrait d’une mère avec son enfant Eugène Pugens, 1860. Collection particulière. Ce ravissant portrait de famille catalane nous montre un bel exemple de robe en taffetas « gorge de pigeon » à manches pagodes et crinoline. Le jeune garçon porte un habit sobre, prototype du costume qu’il devra porter adulte. Sa mère possède des bijoux en argent et roses de diamants, à la fois riches et sobres. On notera le collier travaillé … Continuer la lecture
L’avènement de l’Empire sonne le glas des excentricités de la période précédente. Un costume sobre et élégant s’impose aux adeptes de la mode parisienne, costume ayant désormais les caractéristiques morales attendues. La mode se répand plus facilement auprès des classes populaires du fait du cout peu onéreux des toiles fines de coton ou des indiennes. Le châle en cachemire va faire son apparition et la coiffe « catalane » adopte alors sa … Continuer la lecture