



Avec le mariage en 1824 de l’orfèvre Victor Costa avec Anne Massota, fille de l’orfèvre Paul Massota deux familles liées à la bijouterie unissent leur fortune. Leurs enfants connaissent une rapide ascension sociale : un fils, François de Paule, devient avocat au Conseil d’Etat, une fille, Marie Anne, dont le parrain n’était autre que l’orfèvre Jacques Charpentier, et un autre fils, Joseph, qui épousa Madeleine Bardou, fille cadette de Jean Bardou, … Continuer la lecture
Dès l’ordonnance de 1296 les orfèvres de Perpignan sont tenus de résider et de tenir boutique dans un îlot de maisons traversé par la rue de l’Argenterie (carrer dels Argenters). Une placette augmente l’espace de cette rue en son milieu, c’est la place des Orfèvres ou place des Corts à cause du palais de cette institution catalane qui ouvre sur la place. Cette obligation de résidence n’a plus cours à … Continuer la lecture
La seconde guerre mondiale ralentit l’activité des bijoutiers. Le syndicat perpignanais des horlogers, bijoutiers, graveurs, électriciens des P.O. (rue Foch) qui coexistait avec le syndicat perpignanais des marchands en bijouterie, objets d’art, quincailliers, faïence (place Rigaud) est dissout suite à l’interdiction de toute forme d’organisation du travail. Le 13 mars 1942 afin de reconstituer les anciennes corporations, est reformée la communauté sociale des professions qui unit horlogerie, bijouterie, droguerie, papeterie, … Continuer la lecture
La transition entre le XVIIIe et le XIXe siècle s’effectue quelquefois par la transmission des immeubles d’orfèvres à bijoutiers. La maison sise au numéro 8 de la rue de l’Argenterie est achetée en l’an 11 de la République par l’orfèvre Paul Massota-Puig au marchand d’huile Pierre Prunet. Anne, la fille de Paul Massota occupe, à sa mort, la maison avec son mari Victor Costa Christia, orfèvre jusqu’à ce qu’elle obtienne … Continuer la lecture