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- Toute les Arlésiennes rêvent de pouvoir acquérir un bijou ancien porteur de la tradition et des valeurs de la Provence. Ici un coin de la vitrine d’un antiquaire du bijou installé près des Arènes.photo Laurent Fonquernie
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- La parure typique de l’Arlésienne est constituée de la croix et des boucles d’oreilles en argent et roses de diamants.photo Laurent Fonquernie
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- Bijoux de parures et de véture en Arles, photo Laurent Fonquernie On distingue les bijoux de parure come ici les boucles d’oreilles poissardes, des bijoux de vêture qui servent à ajuster le vêtement, comme ici l’épingle de ruban à l’emblème de la Camargue.
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- La coiffe fut un élément incontournable de l’habillement dit « traditionnel ». La France comptait un nombre incalculable de variantes selon les vallées, pays et anciennes provinces. photo Laurent Fonquernie
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- Coiffes empesées et toile d’indiennes forment une partie principale du costume provençal, photo Laurent Fonquernie
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- La coiffe à la chanoinesse, le corps souple, le droulet et la croix Maintenon ont institué au XVIIIe s. le costume d’Arles le plus abouti. Costume et bijoux du XVIIIe s. photo Laurent Fonquernie
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- Fidèle aux exemples laissés par les portraits du peintre Raspal, le costume XVIIIe reste un idéal de sophistication pour les provençales. La croix capucine est en or et roses de diamants. Costume et bijoux du XVIIIe s. photo Laurent Fonquernie
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- Droit sorti du tableau de la fabrique Wetter d’Orange, cette jeune fille s’essayant au stage de pinceautage porte la croix jeannette en or creux et son coulant en forme de cœur.
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- Fidèle aux exemples laissés par les portraits du peintre Raspal, le costume XVIIIe reste un idéal de sophistication pour les provençales. La croix capucine est en or et roses de diamants.
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- La bastidane est l’équivalent de la « pagèsa » roussillonnaise, c’est-à-dire la femme d’un riche propriétaire terrien. Sous l’Empire et la restauration, cette classe sociale aisée porte son gout vers les tissus chamarrés et le corail.
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- La beauté du costume tient à la fois à son ajustement très près du corps et aussi à la tenue du dos et des épaules qui mettent en valeur l’échancrure du fichu, laissant en évidence le pendentif, souvent imposant, croix et coulant.
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- La parure de l’Arlésienne est toujours constituée d’une croix articulée, souvent ancienne et du même principe de serti clos que les bijoux en grenat de Perpignan.
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- Le 1er mai, la fête de sant Jordi est l’occasion de faire monter les Arlésiennes sur les chevaux camargue. Elles en ont toutefois l’habitude malgré la préciosité des parures et des tenues.
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- Le 1er mai, la fête de sant Jordi est l’occasion de faire monter les Arlésiennes sur les chevaux camargue. Elles en ont toutefois l’habitude malgré la préciosité des parures et des tenues.
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- Les couples gardian-Arlésienne montés à cheval forment un cortège ou les bijoux étincèlent au même titre que les sourires de ces jeunes femmes de la Provence.
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- Les femmes des campagnes du Comtat Venaissin portaient des parures d’argent, moins chères et précieuses que celles que pouvaient porter les citadines. photo Laurent Fonquernie
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- Arlesienne, somptuosité des parures, photo Laurent Fonquernie
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- tradition et modernité, Arles 2009, photo Laurent Fonquernie
Bijoux et costumes traditionnels de Provence,
regard sur le passé recomposé
Exposition de photographies de Laurent Fonquernie ,
un regard sur le bijou comme élément prépondérant
du costume régional.
Plus qu’ailleurs la Provence conserve la volonté d’afficher la richesse de ses costumes lors de fêtes publiques.
Le bijou entre alors en scène comme châles et coiffes pour exprimer
la richesse d’un terroir et la beauté de ses ambassadrices.
Alors que se perpétue le costume, le savoir-faire de la bijouterie traditionnelle provençale s’est quasiment perdu, faute de moyens mis en œuvre pour en assurer la survie.
Subsistent alors des bijoux « antiquités », recherchés des puristes ainsi que d’actuelles copies moulées.
Un magnífic recull de joies. Felicitats per les fotografies.