- Le Castillet avec la passerelle.
- La porte saint Dominique derrière la cathédrale.
- Arrasement des remparts devant le Castillet
- Utilisation de wagonets pour deblayer les gravats
- La remarquable porte de Canet ouvrant sur le quartier saint Jacques de Perpignan
- Les remparts au dessous de l’église saint Jacques, Perpignan
Venu vers Perpignan en pèlerin fidèle,
J’ai senti mon cœur battre en descendant du train.
Mais, dans la ville un trouble indicible m’étreint
En voyant ce que moins de dix ans on fait d’elle.
Dix ans, mes souvenirs viennent à tire d’aile
Faire revivre en moi cet âge où, plein d’entrain,
Je piétinais, soldat joyeux quoique contraint,
Les glacis de Canet ou de la Citadelle !
Vieux remparts de Vauban qu’êtes vous devenus ?
Des palais, à présent, couvrent les fossés nus
Où s’endormait, jadis, les errantes gitanes…
Le moderne, partout, met son luxe insolent
Et la brune, rêveuse à l’ombre des platanes,
N’ose plus arborer le bonnet catalan !
paru dans la revue locale : La veu del Canigo, 1914.
Gràcies pel poema. Explica molt simplement, però molt bé les transformacions de Perpinyà i de la vida a Perpinyà.