Une Saint-Eloi couleur grenat
Article de Daniel Jaco paru dans l’Indépendant du mardi 29 novembre 2011.
Plus de 400 amoureux du grenat, près de la moitié costumés ont fêté pour la 3e fois la Saint-Eloi, patron des artisans bijoutiers, patron du grenat de Perpignan. Ce fut le prétexte, à une belle manifestation colorée dans les rues du centre-ville.
La confrérie, l’Institut du grenat, le Syndicat des artisans bijoutiers avaient vu grand. Perpignan s’était associé pour la première fois à Arles, la provençale “qui lui resemble comme deux gouttes d’eau pour son patrimoine, pour sa culture” glissa Henry Marchis, l’inamovible président du Syndicat des bijoutiers et orfèvre en matière de festivités. Laurent Fonquernie, l’organisateur avait beau se frotter les yeux, il ne rêvait pas devant l’ampleur des festivités qui avaient attiré plus de monde que prévu.
La 21e reine d’Arles, Astrid Giraud, l’invitée d’honneur, encadrée de trois demoiselles prit une grande part dans ce succès populaire. Belle, séduisante, charmeuse, elle apporta une plus-value à une manifestation qui eut l’éclat annoncé même si les chevaux et les gardians furent absents du cortège. Puis ce fut le temps de passer par la belle église de Saint-Matthieu où furent célébrées trois intronisations. L’émotion gagna forcément Gérard Capdet, président de la Chambre de métiers, Claude Gallex, journaliste et fondateur de “Culture et patrimoine” partagé entre Paris et Banyuls et Olivier Meyer, tout jeune rédacteur en chef de France 3 pays catalan venu de Nancy.
Ils furent invités à clamer haut et fort – comme le veut la tradition – leur amour pour le grenat et Saint-Eloi et à passer le cordon. C’était la tournée du patron qui pouvait être fier.