Hippolyte Lazerges (1817-1887) et le bijou oriental.

H.Lazerges, reveries, Musée de Narbonne.

H.Lazerges, reveries, Musée de Narbonne.

Originaire de Narbonne, fils d’un boulanger de cette ville qui refusa longtemps, malgré une vocation marquée de lui laisser développer ses aptitudes artistique, il passe une partie de son enfance en Algérie. Il finit par revenir en métropole à Paris en 1838 pour son service militaire, dont il est finalement réformé, et y étudie les beaux-arts auprès de David d’Angers et de François Bouchot. Ayant d’abord beaucoup œuvré dans le genre religieux, il connaît la pauvreté qui le conduit à réaliser des commandes de l’État et des peintures murales pour des édifices religieux.

Son tableau de La Mort de la Vierge est exposé à la chapelle des Tuileries. Définitivement de retour en Algérie en 1861 pour des problèmes de santé, il pratique très tôt le genre orientaliste, notamment par des portraits. Avec Joseph Sintès et Alfred Chataud, il est l’un des fondateurs de l’école orientaliste d’Alger du XIXe siècle, caractérisée par une représentation réaliste et intimiste du peuple et des paysages maures. Ses scènes de cafés algériens en témoignent.

Il est élevé au rang de chevalier de la légion d’honneur lors de l’Exposition universelle de 1867. Quant à ses œuvres, elles sont en partie conservées par le musée d’art et d’histoire de Narbonne, le département des Arts graphiques du musée du Louvre, le musée du quai Branly, le musée d’Orsay, et diverses collections publiques internationales.

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