Il semble que les émaux depuis le Moyen-âge proviennent de Limoge et qu’ils sont ensuite employés et cuits en bijouterie à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain.
Ces émaux qui ne sont ni cloisonnés, ni champlevés sont posés sur fonds d’argent fin, de vermeil et très rarement d’or. Le fonds est strié ce qui donne plus d’adhérence à l’émail. L’envers est, quand à lui, émaillé d’un enduit qui solidifie la pièce.
Plusieurs couches et décors sont appliqués et cuits plusieurs fois. Des rehauts d’or sont dus à l’inclusion de paillons de diverses formes. Enfin quelques pierres rouges ou vertes vont terminer l’ornementation du tout.
Ces émaux sont ensuite montés sur chaton dans des formes parfois très complexes. On citera les maisons Bonnet, Fornet et Descourcelles au XIXe s. connus pour la très grande qualité de leurs bijoux.
Biblio: Bruno, A., Emaux bressans, parures charmantes, ed.La Taillanderie, 1992.
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