Ces documents inédits montrent un état des biens de Félix de Gonzalvo, bourgeois noble de Perpignan, concernant les bijoux et l’argenterie. Il s’agit pour la plupart de pièces réalisées par les orfèvres perpignanais Vaquer et Charpentier.
Voici la liste des bijoux :
Une rosette de diamants brillantés,
croix en badine et les boucles d’oreilles,
une bague d’un seul diamant,
deux tour de cou de perles fines de 90 perles chaque tour et du poids de 1 once,
dix-huit boutons d’ambre montés sur du vermeil avec un grenat fin monté sur l’or, et une dentelle d’or autour de chaque bouton,
une bague d’un grenat avec douze diamants en rosette,
une bague ronde en or et un jonc d’or,
des boutons d’or à manches.
Deux montres à boites d’or et une autre d’argent.
Félix de Gonzalvo fut un opposant des partisans de la noblesse qui voulaient empêcher les bourgeois honorés d’accéder à des charges réservées aux seuls nobles de filiation. L’avocat François Fossa le cite en 1777 dans son mémoire à la page 292, comme ayant usurpé des titres de noblesse par diverses attestations frauduleuses.
Sa maison se situait au centre de la paroisse Saint Mathieu de Perpignan, rue de la Trille.
Archives Municipales de Perpignan, fonds de Gonzalvo, non classé.