Costume et bijoux en 1818.

RUDE Sophie, née FREMIET (Dijon 1797 – Paris 1867)

« Portrait de femme enveloppée dans un châle des Indes » Toile d’origine Signée et datée en bas à gauche: Sophie Fremiet / Bruxelles 1818 100 x 76 cm.

Sophie Frémiet dont les traits nous sont connus par « le Génie de la Liberté » de la Marseillaise, relief le plus célèbre de son époux François Rude pour lequel elle posa, est née dans une famille bonapartiste qui doit émigrer après Waterloo. La famille s’installe à Bruxelles et Sophie fréquente l’atelier de Louis David, l’artiste-exilé bonapartiste le plus célèbre de la ville. Elle devient vite une des élèves préférées du vieux maître et collabore à certains tableaux de David de cette époque. Elle participe pour la première fois au Salon de Bruxelles en 1818 avec deux portraits et les oeuvres de cette période bruxelloise témoigne de la formation néo-classique de Sophie. Notre portrait révèle une observation lucide et précise avec une gravité réservée dotée cependant d’une certaine grâce exempte de toute mièvrerie. En 1821, elle épouse le sculpteur François Rude et le couple s’installe définitivement à Paris en 1827.

Source : http://www.osenat.fr

Ce contenu a été publié dans Bijouterie XIXe s., Costumes - Modes - Bijoux. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *