Portrait de Monseigneur RAMADIE.

RAMADIÉ, Étienne, Émile a été évêque de Perpignan de 1865 à 1876.

Né le 16 septembre 1812 à Montpellier au sein d’une famille nombreuse et modeste de huit enfants. Ordonné prêtre le 26 mai 1836, il occupe différents postes dont celui de curé de la paroisse de Saint-Jacques à Béziers en 1848. À la mort de Mgr Gerbet, il est recommandé au ministre des Cultes car étant « l’ennemi déclaré des exagérations du parti ultra-catholique ». Nommé le 17 septembre 1864 au siège épiscopal de Perpignan, il y fait son entrée solennelle le 24 mai 1865.

Il est consacré le 6 mai 1865 par Mgr Lecourtier, évêque de Montpellier, en la Cathédrale Saint-Nazaire de Béziers.

Élément actif de la francisation du diocèse, il interdit la prédication en langue catalane à la cathédrale. Opposé au dogme de l’infaillibilité papale voté en 1870, il ne fait publier les canons conciliaires qu’en janvier 1874.

En juillet 1870, il avertit Antoine-Marie Claret, confesseur de la reine Isabelle II d’Espagne en exil, de passage dans son diocèse que l’ambassadeur d’Espagne à demandé son arrestation et lui permet de ne pas subir un sort tragique.

Lors des élections de février 1871, Mgr Ramadié demande à son clergé d’observer une stricte neutralité politique : « la houlette pastorale n’a pas été donnée pour soutenir des trônes toujours fragiles mais pour conduire des âmes à Dieu ».

Il est nommé le 17 janvier 1876 archevêque d’Albi, ce qui fait dire à l’abbé d’Alzon : « C’est peut-être un malheur pour Albi, mais c’est un bienfait pour Perpignan ». Il meurt le 24 juillet 1884.

Photo CABIBEL à Perpignan.
Armoiries de l’évêque Etienne Emile Ramadié.
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