



L’influence de la mode française se ressent de manière croissante au XVIIIe s. partout en Europe et son appropriation par la population aisée, bourgeoisie et petite noblesse, sera un perpétuel allé et retour entre une manière préexistante de se vêtir et l’adhésion à la mode. Se faire portraiturer en habits de cour doit alors s’interpréter comme la volonté d’exprimer un sentiment de classe. C’est ce que l’on peut déchiffrer en mettant … Continuer la lecture
Bien que la recherche ne soit exhaustive pour la période de la Renaissance, l’existence d’une mode régionale est attestée en Roussillon par le récit du marchand allemand Thomas Platter. En effet, vers 1599, il constate que les habitants (de Perpignan) ont des costumes étonnants et différents de ce qu’il a pu voir en France : « Dans les débuts, ça me surprenait tant et plus, surtout quand il s’agissait de la mode … Continuer la lecture
L’étude régionale des vêtements et de leurs corolaires, les bijoux, objets appartenant au commun, a longtemps été délaissée par les historiens. Aujourd’hui, cette lacune s’estompe, une nouvelle histoire des costumes régionaux s’ébauche et ose enfin s’écrire . C’est là une recherche tout à fait nouvelle pour un certain nombre de provinces dont celle du Roussillon, territoire intéressant à plus d’un titre. Il se place au XVIIe s. à la rencontre … Continuer la lecture
Le ravissant portrait de cette jeune femme brune est certainement le reliquat de la décoration de la maison de la famille Pams à Port-Vendres. Cet édifice est devenu ensuite par leg la mairie de ce petit port de la côte catalane qui connut son heure de gloire sous Louis XVI. On remarque la croix avec son neud ainsi que les imposantes girandoles aux oreilles.
A l’extrème fin du XVIIe siècle, les femmes de la noblesse roussillonnaise sont très au faite de la mode parisienne comme nous le prouve ce portrait. Il s’agit d’une famille noble de Perpignan qui possède de nombreux biens et assez d’aisance pour paraître dans les rues de la ville en coiffe à la Fontange et parée d’un collier de fausses perles, masquant une croix empierrée avec coulant, d’un travail plus … Continuer la lecture
Aux XVII et XVIIIe siècles le bijou de parure n’est pas la seule production des orfèvres bijoutiers roussillonnais. Une grande partie du travail consistait à réaliser des bijoux de « vêture », ceux qui ont une utilité dans l’ajustement du costume. Hommes et femmes avaient besoin d’un certain nombre de ces productions. Le Roussillonnais aisé porte l’habit à la française qui s’est généralisé à la fin du XVIIe siècle. Ce vêtement demande … Continuer la lecture
La dénomination catalane d’arracades pour désigner les boucles d’oreilles est très rare, la plupart des actes notariés étant dès la fin du XVIIème siècle rédigés en français. L’inventaire du bourgeois Jaubert signale deux « arrecades per les orelles de fil i grana de or i perlas fetas a modo de campanetas». Nous trouvons aussi un coffret à bijoux : « un caixo de noguer per posar les joyes cobert de tela ». Le terme … Continuer la lecture
Pour ce qui est de la politique, les orfèvres bijoutiers ont naturellement accès aux charges de cinquième consul. En 1755, sont proposés à cette place Bonaventure Vaquer, François Massota ainsi que l’horloger Jean Hubert . Jean Albar (1745-1819) est reçu quand à lui à la charge de consul de Perpignan en 1789. La maison Albar faisait l’angle des rues de l’Argenterie et Jean-Jacques Rousseau côté droit. Parmi les vingt … Continuer la lecture
Les orfèvres-bijoutiers de Perpignan ont toujours travaillé pour des clients importants et riches. Antoine Gouzy avant sa mort en 1710 avait pour client le duc de Noailles et avec lui tout le personnel de sa résidence de Perpignan, des bourgeois honorés ou des nobles comme monsieur de Copons, monsieur de Tamarit, la comtesse de Ros, monsieur Jorda seigneur de Taxo, monsieur Marty de Prats de Mollo, des communautés religieuses comme … Continuer la lecture