



Avec le mariage en 1824 de l’orfèvre Victor Costa avec Anne Massota, fille de l’orfèvre Paul Massota deux familles liées à la bijouterie unissent leur fortune. Leurs enfants connaissent une rapide ascension sociale : un fils, François de Paule, devient avocat au Conseil d’Etat, une fille, Marie Anne, dont le parrain n’était autre que l’orfèvre Jacques Charpentier, et un autre fils, Joseph, qui épousa Madeleine Bardou, fille cadette de Jean Bardou, … Continuer la lecture
Dès l’ordonnance de 1296 les orfèvres de Perpignan sont tenus de résider et de tenir boutique dans un îlot de maisons traversé par la rue de l’Argenterie (carrer dels Argenters). Une placette augmente l’espace de cette rue en son milieu, c’est la place des Orfèvres ou place des Corts à cause du palais de cette institution catalane qui ouvre sur la place. Cette obligation de résidence n’a plus cours à … Continuer la lecture
La transition entre le XVIIIe et le XIXe siècle s’effectue quelquefois par la transmission des immeubles d’orfèvres à bijoutiers. La maison sise au numéro 8 de la rue de l’Argenterie est achetée en l’an 11 de la République par l’orfèvre Paul Massota-Puig au marchand d’huile Pierre Prunet. Anne, la fille de Paul Massota occupe, à sa mort, la maison avec son mari Victor Costa Christia, orfèvre jusqu’à ce qu’elle obtienne … Continuer la lecture
Portrait d’une Catalane Michel Pouigt, 1845. Collection Casa Pairal, Perpignan, cliché Noel Hautemanière. Il s’agit d’une femme portant la coiffe catalane et les bijoux traditionnels. On remarque les boucles à pendeloque, le médaillon de cou à plusieurs chaines, les bagues et enfin les épingles qui fixent “à quatre épingle” le châle en cachemire.
La croix badine est la croix la plus typique et traditionnelle des croix fabriquées en Roussillon. Elle est réalisée en or avec des grenats mais aussi dans les périodes anciennes en argent avec des roses (diamants taille ancienne), à l’exemple des croix provençales portées en Arles sous le nom de papillon ou bien dans le Tarn ou là aussi certaines croix portent le nom de badines. Le terme de badine désignait un … Continuer la lecture
Les gitanes par leur mode de vie et leurs parures ont souvent été remarqués par les chroniqueurs. Leur mise, par le biais du réemploi et de la récupération en a fait les dernieres à porter le costume catalan. Si l’on se préoccupe déjà sous la Restauration de la disparition du costume traditionnel, celui-ci reste encore très présent chez les gitans du Roussillon, tel qu’ils sont décrits en 1842 : « sur les … Continuer la lecture
Dans un très intéressant discours sur le costume roussillonnais, l’artiste peintre Laurent Aubergé de Garcias se pose en 1900 la question du délaissement de costume traditionnel : « Pourquoi donc, dans un élan incompréhensible d’aberration, vivant dans la simplicité, ont-ils troqués leurs vêtements si commodes contre des habits taillés d’après les modes venues des capitales, et si gênants pour eux ? Leur avait on conseillé aux Catalans, pour favoriser l’entente politique, de jeter … Continuer la lecture
Des occasions encore plus importantes obligent à des tenues qui sortent de l’ordinaire, comme la réception du duc et de la duchesse d’Orléans à Perpignan le 10 septembre 1839. De jeunes personnes vêtues de bleu et de blanc ont offert à la Préfecture des fleurs à la princesse royale. On possède une gravure des costumes très parisiens de ces jeunes gens. Après un diner de 80 couverts, leurs altesses se sont … Continuer la lecture
Arrivée à Port-Vendres à bord du bateau vapeur Le Mercurio en 1842, la reine fut reçue à l’Hôtel de la Préfecture de Perpignan. Elle ne voulut recevoir d’honneurs, mais participa à quelques diners. Le général de Castellane dit d’elle : « sa figure est jolie, elle est femme d’esprit. Comme elle a beaucoup d’embonpoint, elle parait petite ; son embonpoint est d’autant plus frappant qu’elle ne porte pas de corset. » Quittant Perpignan le 20 octobre 1842, … Continuer la lecture