Offrir ses bijoux: la cause religieuse

Le tableau conservé à Villefranche de Conflent et représentant sainte Madeleine nous interroge sur la place qu’ont pu tenir les bijoux dans la religion catholique, majoritaire en Europe occidentale durant des siècles et intimement liée à la culture catalane. L’aspect cultuel des bijoux apportés en offrande, preuve de la puissance d’exaucement des vœux, donne la réponse à leur présence ostentatoire sur les statues dès les premiers siècles de la chrétienté … Continuer la lecture

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Léon Farines, représentant chez Cartier

Une place doit être réservée à Léon Farines (5 mars 1883-8 octobre 1948), qui avant 1914 était entré à la maison Cartier à Paris et y avait exercé de grandes responsabilités comme chargé de missions d’affaires auprès des principales Cours d’Europe. Il accopagna notamment Louis Cartier à Kiev et à Moscou, avant la première guerre mondiale, lors de la rencontre avec l’amateur d’art Ivan Morozov . Il devint ensuite administrateur … Continuer la lecture

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La maison Velzy se la joue Art déco et entre dans la modernité

le 1 rue de l'Argenterie remodelé par l'architecte Raoul Castan.

    En 1920, des transformations importantes sont réalisées sur les deux maisons qui formaient le magasin Velzy. Cette restructuration totale est due à l’architecte perpignanais Raoul Castan qui modifia considérablement le centre ancien de la ville, intégrant quelques détails de ferronneries ou de céramiques bleu clair très typées à la plupart de ses réalisations.   A cette occasion, sept poutres ornées de figures sculptées sont découvertes, on parle alors … Continuer la lecture

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Bals de têtes au Cercle du commerce

Au 20eme siècle les bijoutiers de Perpignan se retrouvaient dans des association de commerçants comme le Cercle du Commerce qui existait rue des Fabriques (actuelle Maison Quinta) et où se déroulaient de fastueux bals masqués ou autres bals de tête.

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concurrences festives

char conduit par Velzy avec les demoiselles campanaud, 1928.

Les  bijoutiers de Perpignan participaient en leur temps aux nombreuses occasions de faire la fête. Nous retrouvons par exemple lors des carnavals de Perpignan des années 1926 à 1929, les chars concurrents des familles Velzy-Campanaud et ceux des Charpentier. Ces voitures pavoisées participaient aux batailles de fleurs qui précédaient le corso nocturne.

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L’heure exacte arrive enfin à Perpignan

Les bijoutiers ont permis à Perpignan d’être à la pointe du progrès en matière d’innovations. L’exemple le plus marquant a été l’impact provoqué par l’installation de la première horloge exacte, par utilisation de la télégraphie sans fil. Avec l’unification de l’heure officielle en 1911, M. Jean Velzy acheta un poste de télégraphe sans fil (appareil Ducrelet et Roger) qui le reliait directement avec les ondes émises depuis la Tour Eiffel. … Continuer la lecture

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La coupe du Cercle de L’Union

En 1912, le Cercle de l’Union remet une splendide coupe en métal argenté à son vice-président, Joseph Charpentier, chevalier de la Légion d’Honneur. Le Cercle de l’Union, salle de jeu réservée aux hommes se trouvait dans une bâtisse historique, la Casa Xanxo, qui avait abrité l’une des plus importantes loges maçonniques de Perpignan au XIXe siècle. Joseph Charpentier, sans être certain qu’il fût franc-maçon, sera toutefois un homme éclairé, avec … Continuer la lecture

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Les Orfèvres-bijoutiers et le consulat de Perpignan

portrait du consul de Perpignan Albar en 1789, Pastel, Musée Rigaud, Perpignan

  Pour ce qui est de la politique, les orfèvres bijoutiers ont naturellement accès aux charges de cinquième consul. En 1755, sont proposés à cette place Bonaventure Vaquer, François Massota ainsi que l’horloger Jean Hubert . Jean Albar (1745-1819) est reçu quand à lui à la charge de consul de Perpignan en 1789. La maison Albar faisait l’angle des rues de l’Argenterie et Jean-Jacques Rousseau côté droit. Parmi les vingt … Continuer la lecture

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Orfèvres et maçons

Les orfèvres-bijoutiers possédaient une éducation en relation avec leur rang et étaient pour la plupart ouverts aux idées des Lumières lorsque celles-ci voient le jour au milieu du XVIIIe siècle. Preuve en est la participation de maîtres bijoutiers dans les Loges Maçonniques qui existent à Perpignan après 1750. Pour exemple, Jean Bachelard est recensé en 1768 parmi les nouveaux reçus de la Loge de la Parfaite Union .

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Soigner la custode

Au milieu du XVIIIe siècle, le rôle des orfèvres bijoutiers est quelquefois très utile à la communauté afin d’assurer le bon fonctionnement de certaines cérémonies publiques comme pouvait l’être la procession du Corpus. A cette occasion la grande custode offerte au Moyen Age par la reine d’Aragon à l’église saint Jean Baptiste était descendue de la niche du retable par des orfèvres désignés à cet effet. En 1749, les consuls … Continuer la lecture

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