Lorsqu’il célèbre, l’évêque porte autour du cou une croix qui repose sur sa poitrine. Elle est suspendue à une chaîne ou à un ruban de soie moirée. Les portraits des évêques de Perpignan permettent de cerner les évolutions stylistiques de ces croix. A la Révolution Française nous trouvons d’ailleurs la trace d’une croix pectorale et d’une croix à reliques avec un anneau, portés à l’hôtel de la Monnaie de Perpignan pour y être fondues.
En effet, le plus ancien portrait conservé à l’évêché de Perpignan date du XVIIe siècle. Nous voyons une croix de forme reliquaire toute en volume, ce qui permet de l’ouvrir pour y déposer à l’intérieur des parcelles de reliques. Peu à peu les croix sont d’une facture plus riche et comportent des pierres précieuses. Au XIXe siècle de nombreux modèles sont fabriqués par les orfèvres parisiens ou lyonnais au détriment du savoir-faire local.
En France la croix est portée sur la chasuble à la différence des autres pays.