Une parure en Grenat de Perpignan offerte au Trésor des Reines d’Arles

Si la parure la plus connue des Reines d’Arles se compose d’un coulas, d’un bracelet, d’une paire de boucles d’oreilles, d’un médaillon, d’une rivière de diamants, d’une broche et d’une épingle de ruban, donnés en  1987 à Annick Ripert peu après son élection, l’écrin continue à s’enrichir de nouvelles pièces toutes imposantes et prestigieuses.

Le 12 juillet 1989, une convention signée avec la mairie afin que le comité des fêtes prête les bijoux aux différentes Reines d’Arles durant leur règne, et que ceux-ci soient un bien inaliénable.

Un page est entré dans le fonds des bijoux de la Reine. Il appartenait à Angèle Vernet, première Reine de l’histoire d’Arles. Il a été offert par Elisabeth Ferriol, elle-même IXe Reine d’Arles.

En 2006, une nouvelle pièce vient s’ajouter à cette magnifique collection : une médaille représentant Saint Georges, patron de la confrérie des gardians qui l’an prochain fêtera ses 500 ans d’existence.

Le bijoutier arlésien Ludovic Ledesma a lui-aussi offert un coffret à qui contient un sautoir de style Napoléon III, d’une longueur d’un mètre cinquante.

Pour la Saint Eloi 2011, Astrid Giraud recevra une parure de Grenats fabriquée par la confrérie « Le Grenat de Perpignan » de manière traditionnelle, dans le respect total des méthodes ancestrales de fabrication.

Ce sera l’occasion pour le bijou de Perpignan d’entrer dans l’histoire et les coutumes provençales. Il s’agit d’un splendide collier à motifs d’hirondelles avec ses boucles d’oreilles assorties, dont le dessin sera présenté à la reine lors de la cérémonie du 27 novembre au Théatre municipal. La parure une fois réalisée sera offerte en Arles en 2012, probablement pour le 1er mai, lors des 500 ans de la confrérie des gardians.

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