Mr & Mrs Thomas Miffin (Thomas Miffin & Sarah Morris) par John Singleton Copley, 1773.

 

John singleton Copley, 1773.

John singleton Copley, 1773.

Mr & Mrs Thomas Miffin (Thomas Miffin & Sarah Morris) par John Singleton Copley, 1773. Historical Society of Pennsylvania, Pittsburgh, USA.

Sarah Morris utilise une passette à rubans. Ces objets sont de petits métiers à tisser rudimentaires, appartenant au type des grilles à mouvements verticaux.
Elles permettent de tisser des rubans, des bretelles ou des galons.

Sur cette scène d’intérieur conservée à Pittsburgh, on y voit l’épouse Miffin tenir une passette. Elle est en train de travailler à son ouvrage alors que son mari, en arrière plan, lui tend une lettre.

Les passettes sont composées généralement  d’une plaque rectangulaire en bois, constituée d’un nombre pair de petites lames parallèles percées chacune d’un trou central, ce trou, en nombre impair, est appelé passette.

Au sommet de celle-ci se trouve une prise qui peut être ronde ou losangique. D’autres ont aussi une poignée évidée ou une large bordure qui en permet la préhension.
En ce qui concerne leur utilisation, les passettes étaient soit tenues à la main verticalement ou posées sur une table et les fils étaient fixés au corsage ou à la ceinture.

Ainsi, il fallait passer des fils de chaîne immobiles, toujours en nombre pairs, entre les lames. Les fils de chaîne impairs et mobiles étaient quant à eux glissés dans les trous.
Le fil de trame (qui pouvait être un ruban) était passé au moyen d’une navette ou d’une aiguille en déplaçant verticalement la passette à ruban. Les fils de chaîne impairs, mobiles, permettent d’obtenir des entrecroisements de fils formant divers motifs.

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