



Les croix simples dites Jeannettes sont fabriquées, avec ou sans coulant au XVIII et dans la première moitié du XIXe siècle : « Une jeannette avec son cœur le tout d’or avec un ruban de soye » (AD66, 3E22/269, 10 frimaire an IV). On pense que leur nom vient de la fête de la Saint Jean, période ou les servantes recevaient leurs premiers gages, ce qui leur permettait de s’acheter ainsi ce type de … Continuer la lecture
« … Madame la Duchesse d’Orléans a acheté une collection de boucles d’oreilles de diverses formes que portent nos catalanes ; on a fait aussi, par ses ordres, plusieurs bonnets de paysannes et de grisettes qu’elle emportera … » « …Mr de Basterot, architecte du département, a reçu de SAR Madame la duchesse d’Orléans deux boutons en diamants, comme un souvenir et un témoignage de satisfaction pour quatre jolis dessins dont il lui avait … Continuer la lecture
. Un élément de parure tout à fait spécifique de l’Empire est le peigne diadème. Il est en argent ajusté d’un petit diadème constitué de fines perles de métal ou bien de strass sertis sur le motif constitué de palmettes de bronze doré. Ce genre de peignes n’est en rien une spécificité régionale mais il révèle que le Roussillon s’est toujours adapté aux modes de la capitale. Nous retrouvons des peignes … Continuer la lecture
Sous la Révolution et l’Empire le collier d’esclavage se généralise sans toutefois s’affirmer comme un véritable bijou local. Ce type de collier est constitué d’une à trois plaques estampées ornées d’une ou plusieurs pierres serties, reliées à l’aide de plusieurs chaînettes. La perpignanaise Jeanne Vidal Rivière possédait un tel collier constitué de chaînes d’or et d’une seule plaque lors de son inventaire après décès le 10 frimaire an IV (ADPO, … Continuer la lecture
Primo cinq paires et demi boucles, quatre jouets, boutons de manche, un estui, trois médailles, une garniture de tabatière le tout d’argent commun. Quatre croix d’or garnies de pierres blanches de vic à une desquelles celle du milieu est violette. Item deux croix d’argent garnies de pierres blanches Item deux pendants d’oreilles d’or, les panjolles garnies de pierres violettes avec trois petits pendants garnis de perles chacun. Item treize bagues … Continuer la lecture
Aux XVII et XVIIIe siècles le bijou de parure n’est pas la seule production des orfèvres bijoutiers roussillonnais. Une grande partie du travail consistait à réaliser des bijoux de « vêture », ceux qui ont une utilité dans l’ajustement du costume. Hommes et femmes avaient besoin d’un certain nombre de ces productions. Le Roussillonnais aisé porte l’habit à la française qui s’est généralisé à la fin du XVIIe siècle. Ce vêtement demande … Continuer la lecture
La dénomination catalane d’arracades pour désigner les boucles d’oreilles est très rare, la plupart des actes notariés étant dès la fin du XVIIème siècle rédigés en français. L’inventaire du bourgeois Jaubert signale deux « arrecades per les orelles de fil i grana de or i perlas fetas a modo de campanetas». Nous trouvons aussi un coffret à bijoux : « un caixo de noguer per posar les joyes cobert de tela ». Le terme … Continuer la lecture
L’inventaire de la boutique de l’orfèvre de Perpignan Tarbal en 1718 donne un aperçu de productions uniquement en argent avec des bagues avec sept pierres blanches chacune, des bagues avec des pierres vertes et rouges, des boucles d’oreille, des boutons avec pierres d’agate, deux douzaines de Saint Jean, un agnus de filigrane, deux aiguilles de tête avec la queue de laiton à pierre vermeille, deux paires de pendants d’oreilles à façon … Continuer la lecture