



Dès l’ordonnance de 1296 les orfèvres de Perpignan sont tenus de résider et de tenir boutique dans un îlot de maisons traversé par la rue de l’Argenterie (carrer dels Argenters). Une placette augmente l’espace de cette rue en son milieu, c’est la place des Orfèvres ou place des Corts à cause du palais de cette institution catalane qui ouvre sur la place. Cette obligation de résidence n’a plus cours à … Continuer la lecture
La seconde guerre mondiale ralentit l’activité des bijoutiers. Le syndicat perpignanais des horlogers, bijoutiers, graveurs, électriciens des P.O. (rue Foch) qui coexistait avec le syndicat perpignanais des marchands en bijouterie, objets d’art, quincailliers, faïence (place Rigaud) est dissout suite à l’interdiction de toute forme d’organisation du travail. Le 13 mars 1942 afin de reconstituer les anciennes corporations, est reformée la communauté sociale des professions qui unit horlogerie, bijouterie, droguerie, papeterie, … Continuer la lecture
La transition entre le XVIIIe et le XIXe siècle s’effectue quelquefois par la transmission des immeubles d’orfèvres à bijoutiers. La maison sise au numéro 8 de la rue de l’Argenterie est achetée en l’an 11 de la République par l’orfèvre Paul Massota-Puig au marchand d’huile Pierre Prunet. Anne, la fille de Paul Massota occupe, à sa mort, la maison avec son mari Victor Costa Christia, orfèvre jusqu’à ce qu’elle obtienne … Continuer la lecture
Au XVIIIe siècle l’apprentissage des jeunes chez un maître-artisan donne lieu à un acte passé devant notaire. Les apprentissages ont une moyenne de six ans comme les statuts le stipulent, auxquels s’ajoutent trois ans de compagnonnage. Le maître s’engage à apprendre les règles du métier, mais aussi à fournir à son élève « tous les aliments nécessaires de manger et de boire ». L’apprenti est aussi logé et devient progressivement partie intégrante … Continuer la lecture
Au Moyen Age, les bijoutiers font partie intégrante du corps des orfèvres que l’on nomme en catalan « argenters ». A cette époque toutes les professions sont réunies en oficis où corps de métier selon la nature du matériau travaillé ou selon une affinité d’organisation. L’ofici dels argenters existe à Perpignan dès 1296, date à laquelle une ordonnance de Jacques II, roi de Majorque, oblige les futurs agrégés à ne travailler que … Continuer la lecture
Portrait d’une Catalane Michel Pouigt, 1845. Collection Casa Pairal, Perpignan, cliché Noel Hautemanière. Il s’agit d’une femme portant la coiffe catalane et les bijoux traditionnels. On remarque les boucles à pendeloque, le médaillon de cou à plusieurs chaines, les bagues et enfin les épingles qui fixent “à quatre épingle” le châle en cachemire.
PARI est une personnalité atypique du monde artistique roussillonnais. Sa passion: les Collages, il est en effet devenu au fil du temps un vrai Magicien du collage. Cet Artiste collagiste sera à la Galerie Marianne d’Argelès sur Mer (66) pour une exposition de ses oeuvres …. Du 28-01 au 16-02-2011 Tous les jours sauf le lundi de 14 à 18h (les mercredis et samedi c’est aussi le matin de 10 … Continuer la lecture
La croix badine est la croix la plus typique et traditionnelle des croix fabriquées en Roussillon. Elle est réalisée en or avec des grenats mais aussi dans les périodes anciennes en argent avec des roses (diamants taille ancienne), à l’exemple des croix provençales portées en Arles sous le nom de papillon ou bien dans le Tarn ou là aussi certaines croix portent le nom de badines. Le terme de badine désignait un … Continuer la lecture
Et qu’un arrangement ornemental conçu par nos excellents ouvriers doués du sens particulier de la décoration mette en relief le grenat, il apparaît rutilant dans sa châsse comme le reflet lumineux des couleurs « sang et or » de la bannière catalane qui symbolise notre petite patrie. » « Nos catalanes, depuis quelques temps déjà, abandonnaient petit à petit les bijoux traditionnels, et c’est vraiment regrettable, car le grenat qui, dans le langage des … Continuer la lecture
“Messieurs ne revoyez vous pas sur la place publique toutes ces jeunesses le jour de la fête du village, leur coiffe de dentelle crânement campée qui auréole si bien leur visage, le châle bariolé qui permet une échancrure plus osée du corsage, et deci delà, sur cette souplesse qui s’agite, qui danse des sardanes au son de la prime et du flaviol, le scintillement de ces vieilles badines, l’éclat sang … Continuer la lecture