Le grenat de Bohème dans l’oeuvre de Buffon et de ses continuateurs

Voici ce que nous dit l’encyclopédie de Buffon sur le Grenat de Bohème. Au XVIIIe s. la pierre est montée sur paillon à cause de sa taille en rose :

Le grenat de Bohème (appelé vermeil en France) est d’un rouge-ponceau foncé, mais pur et velouté. La grande intensité de sa couleur ne permet pas de le tailler à facettes dessus et dessous, comme les autres pierres, car il paroîtroit presque noir ; mais on le cabochonne en dessus et on le chève en dessous ; cette opération l’amincit assez pour qu’on puisse jouir de sa riche et superbe couleur, et lui donne un jeu grand et large qui enchante l’œil d’un amateur.

Un grenat de Bohème parfait, d’une certaine grandeur, est une chose extraordinairement rare ; rien de plus commun en très-petit volume.

Les défauts ordinaires des grenats de Bohème, sont d’être remplis de points noirs et de petites bulles d’air, comme une composition, ces petites bulles d’air se rencontrent encore dans d’autres grenats, sur-tout dans ceux où il entre du jaune.

Ce que l’on appelle grenat de Bohème en France, est une pierre très-différente de celle dont on vient de parler ; elle est plus claire et d’un rouge vinaigre ou lie de vin légèrement bleuâtre et très-rarement agréable.

(Note communiquée par M. Hoppé.)

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