



La maison d’habitation, sise à Perpignan, paroisse saint Jean, rue et vis-à-vis de la fontaine appelée de la Pincarde, donnant à trois rues, confrontant de devant avec une maison des héritiers de M. Joseph Bertran Bosch où est adossée la fontaine, rue entre deux, d’un coté et du derrière vers la rue de la Manègue, avec le sieur Roche et Denis, d’autre côté et de derrière vers la rue dite … Continuer la lecture
En décembre 1618, des fêtes splendides furent données pendant trois jours, à l’occasion de la réception du rescrit pontifical de Paul V, autorisant de prêcher que «la Sainte-Vierge a été conçue sans péché originel (2).» Le samedi 15, la fête fut annoncée en grande pompe. Marchaient ensemble des tambours, des trompettes, tous les corradors de la ville et trois coblas de jotglars musichs. Derrière venaient des menestrals, anciens consuls ou … Continuer la lecture
UNIFORMES DE FUSILIER DE MONTAGNE DE LA PROVINCE DE ROUSSILLON VERS 1744 Nicolas L’Henaff Brève histoire du corps : Le corps des fusiliers de montagne du Roussillon est un détachement de troupes légères levé sous Louis XIV le 23 février 1684, pour tenir la frontière orientale des Pyrénées. Leur origine reste assez vague, mais on peut l’associée à la levée de bandes armées lors de la guerre des Moissonneurs en 1640, … Continuer la lecture
Uniformes du corps des fusiliers de montagne vers 1744. Illustrations tirées du “mémoire sur l’origine des fusiliers de montagne” conservé aux Service Historique de la Défense. Le corps est héritier des Miquelets du Roussillon, qui ont été incorporés dans l’armée royale en 1684 sous le nom de fusiliers de montagne. Destinés à la petite guerre en moyenne montagne, ils protégeaient la frontière contre les Espagnols, mais aussi contre les … Continuer la lecture
L’état actuel des recherches dans les archives disponibles (principalement les fonds notariaux des Archives départementales des Pyrénées-Orientales) ainsi que la dénomination que Charles Stanislas L’Eveillé (1772-1833) donne à sa première représentation en pied dans son album de croquis datant de 1818, permettent de penser que cette maison fut la demeure de la famille Camprodon, l’une des principales familles perpignanaises sous l’Ancien régime. Issue d’un marchand très riche, cette famille dont … Continuer la lecture
Partis en émigration, Paul d’Ortaffa et sa famille se réfugient de l’autre côté de la frontière, délaissant leur hôtel particulier situé dans une partie de l’actuelle Préfecture des Pyrénées-Orientales de Perpignan. On découvre à travers l’inventaire révolutionnaire les restes d’une vie luxueuse, malgré que beaucoup d’objets et de vêtements aient déjà disparus, emportés par la famille ou volés par d’autres… 23 thermidor an II de la République inventaire des effets trouvés … Continuer la lecture
Jacques GAMELIN, peintre languedocien de grand talent, vint à Perpignan sur la demande de la communauté des prêtres de la cathédrale, afin de réaliser des décors muraux nouveaux pour leur chapelle de la Conception. Le peintre fut hébergé sur place par le liquoriste PRADAL pour qui il fit un certain nombre de décors intérieurs de taille imposantes, afin de le remercier. Deux de ces toiles sont réapparues récemment sur le … Continuer la lecture
François-Antoine de La Boissière, né à Perpignan (Roussillon, France) le 25 septembre 1734 et mort à Perpignan (Pyrénées-Orientales, France) le 9 août 1808, est un ecclésiastique et homme politique français. Chanoine du chapitre de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan et vicaire général du diocèse d’Elne, il est élu, le 21 avril 1789, député du clergé aux États généraux de 1789 par la viguerie de Perpignan. Membre de l’Assemblée nationale constituante, il siège à droite et refuse de prêter le serment à la constitution civile du clergé. Source : Bibliothèque nationale de France,
Jean Baptiste Carrère est l’auteur du volume des « Voyages pittoresques » consacré à la Province du Roussillon, paru chez Lamy à Paris en 1787. Ses descriptions présentent un grand un intérêt, par leur précision, elles sont assorties de gravures1, mais aussi parce qu’elles s’inscrivent dans le courant encyclopédique, Carrère étant lui-même médecin. Les savants et érudits de cette époque s’attachent alors à décrire chaque « pays » ou province avec des éléments … Continuer la lecture