



Pour ce qui est de la politique, les orfèvres bijoutiers ont naturellement accès aux charges de cinquième consul. En 1755, sont proposés à cette place Bonaventure Vaquer, François Massota ainsi que l’horloger Jean Hubert . Jean Albar (1745-1819) est reçu quand à lui à la charge de consul de Perpignan en 1789. La maison Albar faisait l’angle des rues de l’Argenterie et Jean-Jacques Rousseau côté droit. Parmi les vingt … Continuer la lecture
Les orfèvres-bijoutiers possédaient une éducation en relation avec leur rang et étaient pour la plupart ouverts aux idées des Lumières lorsque celles-ci voient le jour au milieu du XVIIIe siècle. Preuve en est la participation de maîtres bijoutiers dans les Loges Maçonniques qui existent à Perpignan après 1750. Pour exemple, Jean Bachelard est recensé en 1768 parmi les nouveaux reçus de la Loge de la Parfaite Union .
Au milieu du XVIIIe siècle, le rôle des orfèvres bijoutiers est quelquefois très utile à la communauté afin d’assurer le bon fonctionnement de certaines cérémonies publiques comme pouvait l’être la procession du Corpus. A cette occasion la grande custode offerte au Moyen Age par la reine d’Aragon à l’église saint Jean Baptiste était descendue de la niche du retable par des orfèvres désignés à cet effet. En 1749, les consuls … Continuer la lecture
Les orfèvres-bijoutiers de Perpignan ont toujours travaillé pour des clients importants et riches. Antoine Gouzy avant sa mort en 1710 avait pour client le duc de Noailles et avec lui tout le personnel de sa résidence de Perpignan, des bourgeois honorés ou des nobles comme monsieur de Copons, monsieur de Tamarit, la comtesse de Ros, monsieur Jorda seigneur de Taxo, monsieur Marty de Prats de Mollo, des communautés religieuses comme … Continuer la lecture
La confrérie se réunissait durant tout le XVIIème siècle soit dans la salle capitulaire ou chapelle Sant Jordi ouvrant sur le cloître du couvent des Dominicains, soit dans la chapelle de Saint Eloi de l’église conventuelle. Au siècle suivant les réunions se tiendront dans le réfectoire de ce même couvent . Les fêtes du saint patron des orfèvres, saint Eloi, sont célébrées chaque année le 25 juin et le 1er … Continuer la lecture
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RBejZFtof9E[/youtube] De Béziers proviennent les orfèvres Pierre Valette avec son frère Guillem dont les épouses avaient des biens, elles-aussi, dans ce terroir. Le beau père de l’une d’elle, Guillem Finot était lui-même orfèvre à Béziers. Les Valette s’installent à Perpignan à la fin du XVIIe s. à la rue de l’Argenterie. L’une des filles Valette, Marie, épouse en la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan le compositeur Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755), scellant … Continuer la lecture
Le Roussillon et la Cerdagne font partie de l’ensemble hispanique jusqu’au Traité des Pyrénées en 1659. Après déjà de nombreuses installations d’ouvriers provenant du Languedoc, de Gascogne et de Provence tout le long du XVIIe siècle , le roi Louis XIV permet en 1686 aux ouvriers français de tenir à Perpignan et dans n’importe quel lieu de la province de Roussillon toute sorte d’arts et métiers . Cette mesure visait … Continuer la lecture
Au Moyen Age, les bijoutiers font partie intégrante du corps des orfèvres que l’on nomme en catalan « argenters ». A cette époque toutes les professions sont réunies en oficis où corps de métier selon la nature du matériau travaillé ou selon une affinité d’organisation. L’ofici dels argenters existe à Perpignan dès 1296, date à laquelle une ordonnance de Jacques II, roi de Majorque, oblige les futurs agrégés à ne … Continuer la lecture
Au XVIII° siècle les bijoutiers de Perpignan fabriquaient des pendentifs en forme de « Saint-Esprit » . Les deux Saint-Esprit qui se trouvent, l’un en collection privée et l’autre au Musée National des Arts et Traditions Populaires à Paris, présentent des poinçons « au rat » qui sont ceux de la généralité de Perpignan à la fin du XVIIIe s. Un troisième exemple est connu grâce à un tirage photo … Continuer la lecture
La croix badine est la croix la plus typique et traditionnelle des croix fabriquées en Roussillon. Elle était réalisée en or avec des grenats mais aussi en argent avec des roses (diamants taille ancienne), à l’exemple des croix provençales portées en Arles sous le nom de papillon ou bien dans le Tarn ou là aussi elles portent le nom de badines . Le terme de badine désignait un objet mu … Continuer la lecture