



La Miquela Vaills rellegint poemes de Pons, exclosos de l’edició definitiva de les seues obres, ens va trobar una menció de joia amb la qual elle no s”havia fixat fins ara: “Parlaves d’aquell temps manat de les filoses, de cànem i de llum de ganxo tremolós de les fadrines que portaven les durmoses, i al braç la dorca i als peus l’espardenya de flors.” El poema és “La Llúcia” i pertany … Continuer la lecture
En ce temps-là, tandis que le Maître parlaitAux foules, près des lacs beaux comme des étoiles,Les pêcheurs, repliant leurs filets et leurs voiles,Abandonnaient l’eau claire où la vague ondulait… Les puits étaient déserts, et désertes les vignes :Femmes, enfants, vieillards, pâtres et laboureursFaisaient de leur amour une escorte au Seigneur,Et l’entouraient, attentifs à ses moindres signes. Lui, calme, le regard tourné vers l’horizonComme s’il y cherchait sa demeure éternelle,Il murmurait … Continuer la lecture
poésie parue dans la revue L’Art Méridional, sept. 1938. On notera la coquille dans les deux titres !
Rose d’argent aux Jeux Floraux de Font-Romeu de 1926. I Que les vents de la mer ou de l’Espagne tordent Les rameaux hérissés de genévriers bleus, Que d’éclatants juillets te chantent, Font-Romeu, L’hymne où les voix des pins et des torrents s’accordent ; . Que la source, au printemps ; remplisse le cruchon D’une eau fraîche qui sent la jeune frigoulette, Où que l’hiver, ce grand décorateur, te mette L’enveloppement blanc d’un … Continuer la lecture
Perpignan, ville blonde où l’or étincelle : Or sur le Canigou neigeux, Or clair des mimosas agitant leur dentelle, Or fauve du platane à cette heure infidèle Où l’automne pleure ses feux, . Perpignan où le rire à l’éclat des grenades Entr’ouvertes de volupté, Pays où le soleil claironne ses aubades, Où le couchant unit les pourpres sérénades De la gloire et de la Beauté. . Perpignan, toi qui sais animer … Continuer la lecture
Elle est plus belle que les fleurs des cerisiers, Plus fraiche qu’un rameau d’odorantes églantines, Sa bouche a le parfum et l’éclat de l’œillet, Sa joue a le teint d’une orange majorquine, . Des bagues cerclées d’or alourdissent ses doigts, Et des pendants de grenat saignent à ses oreilles, Et quand elle y suspend des cerises vermeilles, Elle est comme la fée des jardins et des bois, . Sa voix … Continuer la lecture