



La mode française rejaillit sur l’ensemble de la population, des personnes les plus en vues jusqu’aux classes les plus populaires, par le jeu du réemploi. La circulation des vêtements et des modèles devient de plus en plus évidente dans le sens Paris Perpignan, en raison du succès européen de la mode française. Avec les commandes attestées auprès de fournisseurs parisiens, ainsi que la circulation des gravures, les nouveautés de la … Continuer la lecture
Les Savalette étaient parents de Voltaire par le lien avec les Marchant d’un coté et les Dompierre d’Hornoy de l’autre. Matthieu Henri Marchant de la Houlière avait épousé en 1751 madame Marie Agnès de Her (Perpignan 1712-1790), veuve de Guillaume SAVALETTE écuyer citoyen de la ville de Perpignan et receveur général des fermes du Roy … Continuer la lecture
Pastel signé du Chevalier de Saint-Michel, vers 1770. Madame d’Ortaffa vivait dans un hotel particulier attenant à l’Intendance du Roussillon, à Perpignan (actuelle partie de la préfecture ou se trouve le bureau des cartes grises). Elle porte une robe à la française en soie de ton gris bleu, ses cheveux sont poudrés et agramentés de fausses fleurs.
L’épouse du noble Antoine Tabariès de Grandsaignes vivait à Perpignan en plein milieu du XVIIIe s. Cette femme aux revenus aisés possédait une garde robe importante. Le 26 janvier 1763 est effectué l’inventaire de sa maison place de la Loge suite au décès de son mari. Nous pouvons alors connaitre les goûts de cette perpignanaise en matière de belles tenues à la mode. La soie rivalise avec le renouveau des indiennes suite à … Continuer la lecture
La fille du comte de Ros perdit son père encore jeune en 1774. Aussi à la mort de sa mère en 1782, un acte fut dressé afin d’inventorier ses biens propres, issus de la maison du comte, rue des Abreuvoirs (hôtel particulier qui devint au XIXe s. l’Hôtel de l’Europe) à Perpignan. Il sera inventorié entre autre un pied et une cage pour un perroquet, les portraits de famille (le baron … Continuer la lecture
Parmi les femmes qui eurent un grand rôle dans l’évolution de la mode roussillonnaise, nous ne pourrions passer sous silence l’une des plus importantes : Antoinette Durand, née de çagarriga. Issue de la noblesse la plus ancienne du Roussillon, la jeune Antoinette allait passer une dizaine d’années à se former et recevoir une bonne éducation à l’Institution de la Légion d’Honneur, à Saint Denis près de Paris. Revenue jeune femme à … Continuer la lecture
Autour de 1870, on fabrica à Paris des croix ornées de fleurs de lys sur lesquelles on pouvait lire : “La parole à la France. L’heure à Dieu” afin de ralier la cause monarchique autour du duc de Bordeaux, fils de la duchesse de Berry, futur Henri V. On retrouve un modèle inspiré de cette croix, cette fois ci en grenat de Perpignan, dans le carnet de dessins de la maison … Continuer la lecture
Portrait d’un tableau représentant Mme Dubernard, née de Saget, décédée en 1860. Photographie d’après un pastel, Trantoul père et fils, Rue louis Napoléon, Toulouse. Prospérie du SAGET Née en 1804 Décédée en 1860 , à l’âge de 56 ans Parents Charles du SAGET 1776-1857 Gabrielle Victoire Catherine DADVISARD de TALAIRAN 1773-1845 Union(s), enfant(s), les petits enfants et les arrière-petits-enfants Mariée avec Jules du BERNARD, né le 27 janvier 1800, décédé le 19 décembre 1849 à l’âge de … Continuer la lecture
Parer de bijoux précieux les statues de la Vierge est une pratique est très ancienne en Roussillon. Nous avons un exemple lors du procès qui eu lieu entre les religieux du couvent des Carmes de Perpignan et le noble Joseph de Çagarriga vers 1740. L’objet principal du litige était une médaille que Louis XIV avait offert à Don François de Blanes, premier consul de la ville de Perpignan, lorsqu’il alla … Continuer la lecture