



Photo Second Empire d’un tableau des premières années du XIXe siècle, représentant un notable à la mode. Il possède une décoration à identifier.
Un carnet de dessins recemment passé en salle des ventes et précédemment publié dans la revue TERRA NOSTRA, n.15, 1974, permet de retrouver avec exactitude les manières de s’habiller des habitants du Vallespir. Le peintre venu prendre les eaux à Amélie-les-Bains se nomme C.L. Hora-Siccama.
Parmi les femmes qui eurent un grand rôle dans l’évolution de la mode roussillonnaise, nous ne pourrions passer sous silence l’une des plus importantes : Antoinette Durand, née de çagarriga. Issue de la noblesse la plus ancienne du Roussillon, la jeune Antoinette allait passer une dizaine d’années à se former et recevoir une bonne éducation à l’Institution de la Légion d’Honneur, à Saint Denis près de Paris. Revenue jeune femme à … Continuer la lecture
Les orfèvres bijoutiers du Roussillon ont fabriqués des claviers ou pinces à jupe en argent avec de longues chaînes de jaseron servant à tenir à portée de main les ciseaux. L’usage du clavier, connu au XVII et au XVIIIème s., se perpétue en Roussillon durant tout le XIXe s., jusqu’en 1900 comme le montre une carte postale représentant une Catalane à la couture. Le clavier est décoré de motifs découpés et ciselés le plus … Continuer la lecture
Photographie d’un fusain exécuté probablement par Matthieu, artiste peu connu dont on possède deux portraits de grisettes, datant tous les eux de 1834. On distingue la coiffe haute bien ronde de cette dame, quelques boucles dépassent de sa coiffe à visière. Le châle couvrant possède de nombreux plis. Il est fixé à la ceinture par des épingles. Les manches de la robe paraissent être à gigots.
Portrait d’une Catalane Michel Pouigt, 1845. Collection Casa Pairal, Perpignan, cliché Noel Hautemanière. Il s’agit d’une femme portant la coiffe catalane et les bijoux traditionnels. On remarque les boucles à pendeloque, le médaillon de cou à plusieurs chaines, les bagues et enfin les épingles qui fixent “à quatre épingle” le châle en cachemire.
Les gitanes par leur mode de vie et leurs parures ont souvent été remarqués par les chroniqueurs. Leur mise, par le biais du réemploi et de la récupération en a fait les dernieres à porter le costume catalan. Si l’on se préoccupe déjà sous la Restauration de la disparition du costume traditionnel, celui-ci reste encore très présent chez les gitans du Roussillon, tel qu’ils sont décrits en 1842 : « sur les … Continuer la lecture