Bague en serti clos du cardinal Fesch.

Bague en or jaune ornée d’un saphir de forme coussin en serti clos, monté sur un clinquant, entouré d’un motif gravé à décor de chevrons, les épaulements gravés d’agrafes. Le dessous décoré de l’aigle impérial sur fond d’émail bleu, surmonté de la couronne des Lombards.

Rome, vers 1811-1832.

Maître orfèvre: DOMENICO ARCIERI (1800-1832). (Porte son poinçon, apposé à partir de 1811).

Tour de doigt: 63; Poids brut: 6 g. Dans son écrin en forme.

Au regard de la biographie du Cardinal FESCH, ainsi que de la présence d’un Aigle impérial sous la couronne des Lombards, on peut supposer la fabrication de cette bague vers 1815, année durant laquelle le Cardinal Fesch va venir durablement s’installer à Rome. Il y finira ses jours en 1836. Oeuvre en rapport: Jules PASQUALINI (1812-1888). Portrait du cardinal Fesch. Sur cette huile sur toile, le Cardinal porte un anneau très proche voire identique, tant dans le sertissage que dans la forme de la pierre. Cette oeuvre, bien qu’exécutée en 1855 après la mort du Cardinal, est une oeuvre extrêmement bien documentée et pour cause: Pasqualini a étudié à Rome sous la protection du Cardinal, qu’il a beaucoup fréquenté. Il sera d’ailleurs le conseiller du sculpteur Vital Dubray sur la physionomie de l’oncle de Napoléon. Biographie Joseph Fesch (Ajaccio, 3 janvier 1763-Rome, 13 mai 1839) SOUVENIRS HISTORIQUES 20 SOUVENIRS HISTORIQUES RARE BAGUE DU CARDINAL FESCH, ONCLE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER © RMN-Grand Palais Gérard Blo Il était le fils de François Fesch, officier suisse au service de Gênes, et d’Angèle-Marie Pietra- Santa, veuve de Jean-Jérome Ramolino dont elle eut une fille, Lætitia Ramolino, la mère de l’Empereur, ce qui fait donc de lui l’oncle de Napoléon Bonaparte. Archevêque de Lyon (1802) puis cardinal (1803), il obtint la venue de Pie VII à Paris pour le sacre de l’Empereur. En récompense, il fut nommé grand aumônier de l’Empire et comte-sénateur (1804). Hostile à la politique religieuse de Napoléon, il fut disgracié (1812), sa charge de Grand Aumônier de l’Empire lui étant retirée. Lors des Cent-Jours, l’Empereur le nomme pair de France mais le cardinal ne siégea pas. Après l’abdication de l’Empereur et Waterloo, il alla vivre à Rome où il fut accueilli par Pie VII, sa maison servant de point de rencontre aux Bonaparte en exil. Il meurt à Rome le 13 mai 1839. Il a légué une partie de sa collection de tableaux (surtout des primitifs italiens) à sa ville natale Ajaccio. Chevalier de l’Ordre de l’Éperon d’or par le pape Pie VII le 10 août 1802, grand officier (25 prairial an XII: 14 juin 1804) puis grand-aigle de la Légion d’honneur le 13 pluviôse an XIII (2 février 1805) par le premier Consul, et chevalier de la Toison d’Or en juillet 1805 par le roi Charles IV d’Espagne.

Date de vente : 23/10/12

Audap-Mirabaud
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