Quand la beauté et la rareté d’une parure lui font atteindre des sommets !

Le vendredi 26 novembre 2021 était mise en vente aux enchères à Drouot Paris (étude Thierry de Maigret) une extraordinaire parure en Grenat de Perpignan.

Il s’agissait d’un collier articulé comprenant deux rangs de grenats reliés par un Saint-Esprit retenant un pendentif rayonnant, une paire de pendants d’oreilles et trois broches à l’identique. D’époque Napoléon III, l’écrin réalisé sur mesure mentionnait « Exposition de Perpignan, Médaille de 1ère Classe, Edouard Mourat, Bijoutier à Perpignan ». Nous trouvons la mention d’une médaille d’argent pour Edouard MOURAT dans la 2 ième catégorie des produits industriels et manufacturés, lors de la publication des résultats des prix du Concours Régional de Perpignan de 1862 (Le Messager du Midi, 15 juillet 1862).

Poids brut : 107.70 g., longueur du collier : 48 cm environ, longueur des pendants : 5.8cm, diamètre des broches : 2.8 cm.

Malgré les efforts financiers de l’Institut du Grenat, auxquels se sont rajoutés le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales et plusieurs artisans bijoutiers de l’Indication Géographique, tous conscients de l’intérêt de ce lot, nous n’avons pu l’acquérir.

Les enchères ont atteint la somme record de 35 000€ au marteau, ce qui équivaut à plus de 45 000€ avec les frais.

Nous ne pouvons que regretter de n’avoir pu faire revenir ce bijou en Pays catalan. Il aurait rejoint les autres pièces maîtresses de l’exposition du Palais des rois de Majorque.

A l’avenir, si d’autres pièces exceptionnelles arrivent sur le marché, nous ferons appel à la générosité de tous pour les faire revenir au pays. Notons au passage que les créations des bijoutiers catalans sont de plus en plus appréciées et collectionnées !

Ce contenu a été publié dans Actualités, Bijouterie XIXe s. roussillonnaise, Second Empire. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *