



[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=5_wJGu0PC8U&feature=mfu_in_order&list=UL[/youtube] “Les exemples précités sont fort suggestifs. Nous pensons, nous qui sommes pour le maintien intégral de la tradition, que l’on pourrait utilement créer à Perpignan un foyer de nos traditions locales par le moyen d’une ‘Ecole de danses catalanes. On connaît la spirituelle boutade de Mme Jules Pams, au concert qui lui fut donné le 29 août dernier, à Banyuls-sur-mer et à Port-Vendres, à l’ancien Ministre de l’Intérieur, M. Jules Pams, et à M.. … Continuer la lecture
« Ne revoyez vous pas sur la place publique toutes ces jeunesses, leur coiffe de dentelle crânement campée qui auréole si bien leur visage, le châle bariolé qui permet une échancrure plus osée du corsage, le scintillement de ces vieilles badines, l’éclat sang et or de ces longs pendants qui, frôlant de brunes épaules, vous éblouissent. » Jean Velzy (1882 –1944), bijoutier, Discours. A la fin du XIX e siècle, les … Continuer la lecture
Et qu’un arrangement ornemental conçu par nos excellents ouvriers doués du sens particulier de la décoration mette en relief le grenat, il apparaît rutilant dans sa châsse comme le reflet lumineux des couleurs « sang et or » de la bannière catalane qui symbolise notre petite patrie. » « Nos catalanes, depuis quelques temps déjà, abandonnaient petit à petit les bijoux traditionnels, et c’est vraiment regrettable, car le grenat qui, dans le langage des … Continuer la lecture
“Messieurs ne revoyez vous pas sur la place publique toutes ces jeunesses le jour de la fête du village, leur coiffe de dentelle crânement campée qui auréole si bien leur visage, le châle bariolé qui permet une échancrure plus osée du corsage, et deci delà, sur cette souplesse qui s’agite, qui danse des sardanes au son de la prime et du flaviol, le scintillement de ces vieilles badines, l’éclat sang … Continuer la lecture
Je voudrais, comme on offre à des Reines, offrir Les plus riches grenats sertis par nos orfèvres Ou ces divines fleurs, douces comme vos lèvres, Qui brillent de Collioure aux sommets du Capcir. Mais je n’ai rien ! L’exil du pays me condamne A n’avoir de chez vous ni bouquet, ni joyau, Et cependant je ne veux pas, ô Catalanes, Vous laisser repartir sans vous faire un cadeau. … Continuer la lecture
Igual qu’un clavallet de pastor envermellit, Un granat cintat d’or s’arrapa a ton orella. Justina, bé me plau el teu coll ennegrit I ton mirar salvatge en l’arquet de la cella. J.S.PONS, L’estel de l’escamot, 1921. « Lors de ma première ascension du Neulos, un vigneron de Laroque avait bien voulu nous accompagner. Il avait amené avec lui une jeune fille, qui nous devança vite dans le bois encore noyé d’ombre. … Continuer la lecture
La coiffe et les bijoux catalans furent expressément recommandés lors des fêtes régionalistes qui eurent lieu en 1910 et au cours des fetes de Ceret en 1911 : « au moment du centenaire des Platanes de Perpignan, et cette année, à l’occasion des fêtes de Céret, on eut l’heureuse idée de convier les jeunes filles à substituer la coiffure locale aux aigrettes, plumes et falbalas des chapeaux à la mode. Beaucoup d’entre … Continuer la lecture
La coiffe catalane fut au centre de quelques polémiques qui semblent aujourd’hui anodines mais qui en disent long sur la signification quasi politique que pouvait vouloir dire son port. Je rapporterais celle qui eut lieu dans les pages du journal l’Indépendant en 1911 au sujet de la reine du carnaval. Jean Amade (1869-1949) écrit au journal pour rappeler la demande que le regretté Vergès de Ricaudy, président de la Société … Continuer la lecture