Les boucles d’oreilles dites fileuses

Arlesienne aux boucles fileuses, coll. Costa, Grasse, publié dans O.Pascal, Costume d'Arles.

Arlesienne aux boucles fileuses, coll. Costa, Grasse, publié dans O.Pascal, Costume d’Arles.

Les Fileuses

Elles ont dès la fin du XVIII° siècle trouvé une grande vogue allant du Roussillon à la Provence et certainement au delà. Il s’agit d’une dormeuse très étirée dont le devant est constitué d’une longue et mince estampe de forme navette, à facette et fermée par une plaque. A cela s’ajoute la pampille dont la forme allongée en fuseau donne son nom au bijou.

Le fuseau est réalisé en soudant deux formes identiques estampées. Ces boucles quelquefois sont si longues qu’elles arrivent presque aux épaules comme le montre « la Perpignanaise » peinte par Jacques Gamelin vers 1791. Nous les retrouvons en grand nombre sur les cœurs de Consolation. Leur mode est attesté jusqu’au Second Empire, comme en atteste le portrait photographique de Léonie Massot, ou encore celui d’Isabelle Boluix.

estampes de boucles fileuses, Roussillon, XIX e s.

estampes de boucles fileuses, Roussillon, XIX e s.

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