Bijoux religieux: l’anneau pastoral

Anneau d'un évêque de Perpignan, coll. Association Diocésaine.

Anneau d’un évêque de Perpignan, coll. Association Diocésaine.

L’anneau pastoral est porté constamment par l’évêque à l’annulaire de la main droite. Il représente le lien spécial qui l’unit à son diocèse. Cet anneau depuis le VIIe siècle montre l’autorité des évêques et leur union à la portion de l’Eglise qui leur est confiée. A l’origine l’anneau sertissait une pierre dure ornée d’un attribut chrétien entaillé : ancre, poisson, colombe. Il servait ainsi de sceau. Le pape lui même porte un anneau en signe de son alliance à l’Eglise et qui est surnommé « l’anneau du pêcheur ».

Le cardinal camerlingue le place au doigt du nouveau pape et le détruit à sa mort en le brisant. Ce terme fait référence à l’apôtre Pierre dont le pape est le successeur. Il est gravé d’une représentation de l’apôtre en train de pêcher. Il apparaît pour la première fois en 1265 et sert à sceller les actes officiels du souverain pontife. Le cérémonial n’a été abandonné qu’en 1963.

Les portraits des évêques de Perpignan tant à l’évêché qu’à la cathédrale présentent des anneaux en or ornés de pierres de nature différente. L’anneau de Jules de Carsalade du Pont est bien visible sur le grand portrait peint par Blanquer, il est orné d’une pierre verte.

Les anneaux des évêques sont parfois redonnés à la famille au moment du décès, ils sont souvent restés au doigt du défunt et resurgissent lors de fouilles archéologiques. 

 
 

 

 

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