Procession de la Sanch de Perpignan et influence néo-classique (1822).

Le bibliothécaire Henry donne un récit intéressant de la procession de Perpignan dans lequel on apprend l’influence de Frion sur l’ornementation des brancards de procession. En effet, les “misteris” fragiles du XVIIIe s. avaient souvent disparus ou bien étaient en très mauvais état, réparés maladroitement, parfois disproportionnés. Une remise en forme fut donc réalisée à la fin de l’Empire et sous la Restauration avec l’aide du sculpteur Boher. En période de re-christianisation, le sculpteur François Boher (1769-1825) réalise ainsi la statue de la Vierge de la Soledat, très vénérée à l’église La Réal de Perpignan, en lui donnant les traits de son épouse, mademoiselle Arnaud, fille de l’organiste de cette église. Présent à Perpignan par ses attaches familiales, actif dans le milieu intellectuel et artistique de la période révolutionnaire, c’est l’Inspecteur des Arts et Métiers Frion, modèle du peintre David, qui réalisa la première robe de cette Vierge. (Cité par Caffe, H. dans la revue Reflets du Roussillon)

Source: Mémorial Universel, T7, Paris, 1822. 

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Une réponse à Procession de la Sanch de Perpignan et influence néo-classique (1822).

  1. Mathieu dit :

    Merci pour cette photo de moi, cela me rappelle de bons souvenirs lors de ma première semaine sainte à Perpignan.

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