



Rose d’argent aux Jeux Floraux de Font-Romeu de 1926. I Que les vents de la mer ou de l’Espagne tordent Les rameaux hérissés de genévriers bleus, Que d’éclatants juillets te chantent, Font-Romeu, L’hymne où les voix des pins et des torrents s’accordent ; . Que la source, au printemps ; remplisse le cruchon D’une eau fraîche qui sent la jeune frigoulette, Où que l’hiver, ce grand décorateur, te mette L’enveloppement blanc d’un … Continuer la lecture
Perpignan, ville blonde où l’or étincelle : Or sur le Canigou neigeux, Or clair des mimosas agitant leur dentelle, Or fauve du platane à cette heure infidèle Où l’automne pleure ses feux, . Perpignan où le rire à l’éclat des grenades Entr’ouvertes de volupté, Pays où le soleil claironne ses aubades, Où le couchant unit les pourpres sérénades De la gloire et de la Beauté. . Perpignan, toi qui sais animer … Continuer la lecture
Elle est plus belle que les fleurs des cerisiers, Plus fraiche qu’un rameau d’odorantes églantines, Sa bouche a le parfum et l’éclat de l’œillet, Sa joue a le teint d’une orange majorquine, . Des bagues cerclées d’or alourdissent ses doigts, Et des pendants de grenat saignent à ses oreilles, Et quand elle y suspend des cerises vermeilles, Elle est comme la fée des jardins et des bois, . Sa voix … Continuer la lecture
L’oferta als nostres morts Dones del Vallespir i de Conflent Cenyiu el front amb un mocador negre i feu cremar la cera al fil del vent que talla la tenebra. Porteu el vi dins la cistella, el pa sota la tovallola de l’oferta, i preserveu el llum amb vostra mà davant la nit deserta. Dones d’un nom tan dolç pels nostres morts, la Gracieta, la Maria, l’Esperança, amb el mocador … Continuer la lecture
Poème destiné à l’inauguration de la statue La Tradicio Catalana dans le vestibule de la salle des mariages de l’Hôtel de Ville de Perpignan en 1910. A l’amic Gustau Violet per sa terrissa tan bella ! Un sol ponent de juny tot lo campestre abrasa De la lluna ja puja el platejant creixent, Sus la cadira baixa, al llindar de la casa, L’avia es assentada i s’espia la gent. No … Continuer la lecture
Le chevrier L’Aspre aux rouges terrains par l’été désolé, Se développe en mornes plaines ondulantes, Où sont des murs tombants et des figuiers pelés, Et le gibier nourri de plantes odorantes. Dans la menthe sauvage et dans le genêt d’or, Un jeune pâtre, brun comme une olive mûre, Mène un errant troupeau de chèvres au crin fort, Ami de l’herbe maigre et de la terre dure. Il porte … Continuer la lecture